Daniel Maître, chef du service économique pour la CEI : » La crise en Russie est une occasion d’assainissement, car il y a besoin d’un nettoyage. C’est vrai dans la banque, mais aussi dans le tourisme, les actifs, car le rouble n’était pas à son réel niveau, était surévalué. La crise pousse aux réformes. Les prix du pétrole ont baissé. Il y a maintenant un plan anti crise, une volonté de localisation, substitution aux importations, de diversification. La russification doit, d’ailleurs, être vue aussi comme une opportunité dans les services et, enfin, pour créer des partenariats « .
Déclaration faite à l’occasion du séminaire du 12 février, organisé dans ses locaux par Business France dans le cadre des Rencontres Russie (12-13 février). Lire à cet égard l’article Russie : les entreprises françaises espèrent une levée des sanctions.
Ludovic Subran, chef économiste d’Euler Hermès : « Ils le peuvent… Ils dépensent 3 à 4 points de PIB dans des subventions énergétiques, la baisse des prix du pétrole paie le Rafale ».
Réponse à une question du Moci, via le réseau Twitter, lui demandant si l’Egypte pouvait se payer le Rafale. Lire dans la Lettre aujourd’hui : Crédit export : les Rafale ne craignent pas le risque pays.
Eric Trappier, P-dg de Dassault Aviation : « Le fait d’avoir enregistré une première référence ne va pas déclencher d’autres contrats au sens où des pays attendaient cela pour conclure, mais il y a une barrière psychologique qui est franchie. Au niveau de notre image, ça va aider à passer le cap dans d’autres pays ».
Extrait d’un très intéressant entretien accordé au Echos le 16 février à l’occasion de la signature du contrat avec l’Egypte. A cette occasion, il indique ne pas être « particulièrement inquiet » pour le projet de contrat en Inde (126 appareils et 63 en options en jeu), et évoque aussi l’appel à proposition du Qatar, auquel son groupe a répondu.