Contrairement à l´habitude, pas un seul contrat commercial n´a été signé pendant la visite de trois jours (du 22 au 24 juin) du président Nicolas Sarkozy en Israël. Soulignons que ce déplacement devait surtout avoir une portée politique et qu’il s’est centré sur les problématiques géostratégiques régionales.
Dès lors, les enjeux étaient moindres. S´exprimant devant des chefs d´entreprises, le président français a par exemple souhaité «qu´on fasse plus autour des petites entreprises et des grands projets pour la région». Cependant, rien de concret n´a été annoncé. Seuls deux accords de partenariat ont été signés lors de ce voyage. Ainsi, Nathalie Kosciusko-Moriset, secrétaire d´Etat à l´Ecologie, a conclu un accord de coopération concernant la protection de l´environnement, le traitement des ressources en eau et la recherche d´énergies nouvelles. De son côté, Laurence Parisot, présidente du Medef, a fait de même avec la Manufacturers Association of Israel.
Certes des échanges commerciaux et des coopérations entre PME innovantes existent bien entre les deux pays. Mais il est surtout vrai que les quelques 30000 start-up qui composent l´« Israel Silicon Valley» privilégient plutôt la complémentarité avec les entreprises innovantes américaines.