C’est dans le cadre d’un calendrier sportif musclé, entre les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro et ceux de Tokyo, ou encore la Coupe du Monde de football au Qatar, que s’est ouverte ce 8 novembre la 2ème édition des « Rencontres internationales des grands événements sportifs » organisée par Ubifrance dans ses locaux parisiens et inaugurée par la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq et Valérie Fourneyron, la ministre des Sports.
Cette journée aura permis a plus de 250 entreprises françaises de présenter leur offre aux délégations étrangères présentes venues des pays hôtes des futures grandes compétitions sportives (Russie, Brésil, Qatar, Corée du Sud, Japon, Maroc, Azerbaïdjan…) et d’échanger avec des experts sur les opportunités des différents marchés.
Des investissements de dizaines de milliards de dollars
Les grands événements sportifs constituent en effet des enjeux majeurs pour le commerce extérieur français avec des chiffres avancés pour les prochains événements sportifs qui sont colossaux. Le Qatar qui organisera la Coupe du Monde de handball en 2015 et la Coupe du Monde de football en 2022 s’attend à réceptionner plus de 100 milliards de dollars d’investissements. Loin derrière, avec un investissement de plus de 15 milliards de dollars figure le Brésil et les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016.
La Coupe du Monde de football en 2018, qui se tiendra en Russie, attirera un investissement supérieur à 30 milliards de dollars. Enfin les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 nécessiteront un investissement de près de 4,5 milliards de dollars, autant de portes d’entrée pour les champions français de l’organisation d’événements sportifs défendus par les ministres qui ont pris le soin d’insister devant les décideurs internationaux sur le savoir-faire des entreprises tricolore en matière d’infrastructures de transport, de gestion de la sécurité, d’équipements sportifs mais aussi de communication, marketing, billetterie…
« L’offre française, a déclaré Nicole Bricq devant les ministres des Sports des pays hôtes des événements, a en effet des points forts. Elle est globale et diversifiée, allant de l’ingénierie aux équipements sportifs en passant par la construction ou encore les services. Elle s’organise autour de 5 clusters : construction/équipements ; transports ; les écotechnologies : eau/énergie/environnement, ce que nous appelons les écotechnologies ; sécurité/transmission ; numérique/audiovisuel.» « Pour chacun des domaines qui vous intéressent, nous désignerons une entreprise chef de file, à l’exemple de ce que nous avons fait pour le Qatar dès 2011. Cette offre française est consultable sur notre site internet « Sport à l’Export » »
Les deux ministres ont présenté le site « Sport à l’Export », une « vitrine », tournée vers l’international, qui présente notamment des réalisations concrètes d’entreprises organisées par activités : transports, BTP et infrastructures, communication et événementiel, sécurité et architecture.
Ont assisté à ces rencontres Aldo Rebelo, ministre des Sports du Brésil, Salah Binghanem Al-Ali, ministre de la Jeunesse et des Sports du Qatar, Jasim Mohammed Jaafar, ministre des Sports irakien, Koji Tokumau, directeur général de « Japan Rugby World Cup 2019 », Bernard Lapasset, président du Comité français du sport international, Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français, et Tony Estanguet, membre du Comité international olympique (CIO).
V. A.