A la suite de l’aide de 400 millions d’euros consentie par la France à la Côte d’Ivoire, Alain Juppé, ministre
des Affaires étrangères, et Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, ont souligné
que la France
est «le premier bailleur de fonds bilatéral à soutenir financièrement la
reconstruction de la Côte
d’Ivoire ». Or pour répondre aux besoins humanitaires et permettre au pays de
se reconstruire, les deux ministres invitent « leurs partenaires
internationaux à s’engager pareillement aux côtés de la Côte d’Ivoire, tout comme
vient de le faire l’Union Européenne ».
L’AFD (Agence française de
développement) a ainsi consenti un prêt de 350 millions d’euros pour financer les dépenses budgétaires prioritaires
(salaires des fonctionnaires et dépenses sociales d’urgence).
Concernant les arriérés accumulés par la Côte d’Ivoire à l’égard de la Banque mondiale et de la Banque Africaine
de Développement (BAD), un prêt relais de 50 millions d’euros sera mis en place par la France. Ce prêt souverain alloué à la République ivoirienne
courra sur neuf ans, précise le communiqué du Quai d’Orsay.
La France plaidera aussi auprès
des institutions financières internationales, en marge des Assemblées de Printemps
de Washington (14-17 avril), pour donner à la Côte d’Ivoire « les liquidités dont elle a
besoin ».