Donald Tusk, président du Conseil européen : « C’est sûr, cet accord n’est pas une garantie pour les années qui viennent, mais il a permis d’éviter le risque de chaos, d’une banqueroute grecque. Pour l’instant cela fonctionne : voyez mercredi soir (ndlr : 15 juillet) le vote au parlement grec sur l’accord. Nous n’avons pas de garantie sur la suite du processus, qui est compliqué. Il y a des chausses-trappes. Je ne peux exclure que nous n’ayons pas besoin d’un autre sommet cet été, mais j’espère que cela ne sera pas nécessaire.»
Extrait d’un entretien publié par lemonde.fr le 16 juillet 2015, dans lequel le président polonais du Conseil européen livre son point de vue sur l’accord conclu entre la Grèce et ses créanciers le 13 juillet, qui a exclu un « Grexit » –une sortie de la Grèce de la zone euro– et donne sa version du déroulement des ultimes négociations. Lire aussi sur notre site en accès libre : Grèce/Économie : ce qu’il faut savoir des réformes qui vont affecter l’environnement des affaires
Laurent Fabius, Maedi : « Le calendrier est celui-ci : après endossement par le Conseil de sécurité s’ouvre une période de 90 jours au cours de laquelle l’Iran devra prendre diverses mesures pour se préparer à la mise en œuvre de l’accord. La phase suivante durera six à neuf mois pendant lesquels il devra mettre en œuvre l’ensemble de ses engagements dans le domaine nucléaire. Chacune de ces étapes sera accompagnée d’un allégement progressif des sanctions…».
Extrait d’un entretien accordé au monde.fr sur l’accord signé la veille entre l’Iran et les puissances occidentales sur le nucléaire et publié le 15 juillet.
Dans le même entretien, le ministre français des Affaires étrangères et du développement international relativise l’impact du rapprochement entre la France et l’Arabie saoudite. Répondant à la question « Ne craignez-vous pas que le rapprochement observé entre la France et l’Arabie saoudite ne pénalise les entreprises françaises sur le marché iranien ?», il répond : « Non, pour deux raisons. D’une part, lorsqu’il s’agit d’écarter la menace du nucléaire militaire, on ne peut pas déterminer la position de son propre pays en fonction de considérations commerciales : il s’agit de la sécurité et de la paix. D’autre part, la compétition économique en Iran sera certainement rude, parce que tout le monde est sur les rangs. Mais n’oubliez pas que nos entreprises ont longtemps travaillé avec et dans ce pays, qu’elles sont excellentes dans plusieurs secteurs, et qu’elles auront des atouts à faire valoir. Je suis donc confiant pour elles. Quant à nos amitiés traditionnelles, il n’est pas question d’y renoncer ».
Lire, sur l’Iran : UE/Iran : le gel des sanctions prolongé de six mois, avant une levée progressive et Iran/Commerce extérieur : la France distancée par l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie
François Hollande, président de la République française : « Depuis 3 ans (date de la reprise du partenariat entre la France et le Mexique) les échanges commerciaux ont progressé de 10 % par an et depuis le début de l’année la progression est de 30 %. Il y a plus de 550 entreprises françaises qui sont au Mexique. Et des investisseurs mexicains viennent aujourd’hui également en France ».
Extrait d’une déclaration conjointe à la presse avec le président mexicain Enrique Peña Nieto, le 16 juillet au palais de l’Élysée.
Extrait d’une déclaration conjointe à la presse avec le président de la République François Hollande, le 16 juillet au palais de l’Élysée.