Véronique-Bédague-Hamilius, nouvelle présidente de l’Afii et directrice générale d’Ubifrance : « Je suis très heureuse d’avoir été nommée par le Président de la République à un poste stratégique de l’action économique extérieure de la France. Avec les équipes de l’Afii et d’Ubifrance, je suis convaincue que nous allons réussir le défi de la fusion de deux entités complémentaires avec l’objectif de renforcer l’image de la France à l’international, de soutenir l’internationalisation des entreprises françaises et de servir les territoires.»
Déclaration dans le communiqué commun à l’Afii et à Ubifrance publié le 12 mars en fin de journée, quelques heures après sa nomination en conseil des ministres (Lire ici).
Anthony Bouthelier, président délégué du Cian : » La coopération Sud-Sud prend de l’ampleur et dans certains pays devient plus importante que la Nord-Sud. Sa caractéristique est d’être bilatérale et elle » shunte » donc le multilatéral. Deuxièmement, les contribuables des pays du Nord – en gros l’OCDE – sont pris à la gorge et participent de moins en moins au financement des aideurs traditionnels (…), d’où l’idée de faire appel au secteur privé et, dans l’esprit de certains, le privé paie et l’aideur gère « .
Extrait du rapport moral présenté lors de l’Assemblée générale du Cian, le 12 mars, par Anthony Bouthelier, qui réalisait ainsi sa dernière intervention, avant son départ du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian). Son successeur, Étienne Giros, était aussi présent.
Jacques Maire, directeur des entreprises et de l’économie internationale au MAE : « Tout ce qui a été mis en place est complémentaire. On a seulement rajouté des outils. Si Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, n’est plus la seule à s’en occuper, cela ne sature pas pour autant le marché. Il n’y a pas de limite pour répondre aux besoins des ETI. Finalement, le grand défi d’aujourd’hui est le financement, or pour décrocher un contrat, nous ne sommes pas trop de deux. Il y a une seule stratégie interministérielle, qui implique tout le monde. »
Réponse à une question du site Lepetitjournal.com lui demandant « en quoi vos actions diffèrent de celles du ministère du Commerce extérieur ? » dans une interview parue le 6 mars sur le site.
Rouslan Poukhov, directeur du Centre d’analyse des stratégies et technologies : « Les perdants seront les nigauds de la politique internationale – y compris les États-Unis – qui ont confondu les affrontements de certains néo-nazis ukrainiens avec les forces de police de M. Ianoukovitch avec l’avènement de la démocratie et le début d’un printemps ukrainien. »
Traduction d’un extrait d’une tribune parue sur le site du New York Times le 4 mars, sous le titre « What Putin Really Wants » (Ndlr : Ce que veut vraiment Poutine), qui donne un point de vue russe sur la stratégie du Kremlin en Ukraine. A noter que le lien vers cet article a été diffusé par la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIR), sans commentaire, Rouslan Poukhov étant membre du Conseil scientifique de l’Observatoire franco-russe qu’elle anime.