Michèle Papalardo, ambassadrice de la marque Vivapolis : côté français, « c’est la première fois que les acteurs de l’urbanisme signent, groupés sous une même bannière, un tel projet avec une collectivité territoriale étrangère ».
Citation dans Le Monde du 26 mars de l’ancienne commissaire au Développement durable se félicitant de la signature le jour même d’un projet d’écoquartier de 10 km², sur une large zone de 212 km² à l’ouest de l’agglomération en développement de Shenyang, au nord-est de la Chine (province de Liaoning).
Yves Zlotowski, chef économiste de Coface : « Ce n’est pas tant la forte volatilité de la monnaie turque, la livre, qui nous inquiète. Ce n’est pas nouveau et les entreprises turques sont habituées, savent gérer et paient toujours en définitive. Le vrai problème, c’est la crise politique. On ne sait pas aujourd’hui comment elle sera réglée. Nous assistons à une série de conflits multiformes qui nourrissent la dépréciation monétaire. L’AKP, parti du Premier ministre, va gagner les élections municipales, mais que va-t-il se passer si Recep Tayyip Erdogan se présente aux élections présidentielles ? Les élites urbaines sont à cran. On peut assister à une réaction du mouvement Gülen [du nom de l’imam en exil, ancien allié d’Erdogan, NDLR]. Cette année, le risque en Turquie risque donc d’être augmenté ».
Commentaire de Yves Zlotowski, chef économiste de Coface, à l’occasion de la conférence de presse du 25 mars sur les nouvelles évaluations du risque pays et le focus « quels pays émergents prendront le relai des BRICS ? ».
Michael Scherpe, P-dg de Messe Frankfurt France : « Tout le monde est en faveur de produits écologiques et éthiques, mais personne ne veut payer. Donc, l’offre ne peut se développer que si un marché existe vraiment, l’envie ne suffisant pas. Un salon, comme Ecostyle à Francfort, est hyper bien placé pour le rappeler et permettre à chaque acteur du marché d’apprécier ce qui relève du rêve et de la réalité. Combien d’entreprises ont fait faillite pour être restées dans le rêve et ne pas être entrées dans le marché ! Messe Frankfurt a acquis à Paris le salon Ethical Fashion Show, mais comme il n’y a pas de marché suffisant en France, l’a finalement fermé. Reste que parallèlement nous l’avons développé à Berlin et que ça fonctionne, comme Ecostyle fonctionne à Francfort. La raison est simple : l’Allemand est prêt à payer un peu plus pour des produits écologiques et éthiques. Il fait un choix en faveur d’un bien plus coûteux, quitte à se priver d’un autre article. Aujourd’hui Ecostyle est un petit salon, mais c’est un salon de marché ».
Commentaire adressé à la Lettre confidentielle par Michael Scherpe, patron francophone, à l’occasion de la présentation le 25 mars des salons Tendence (aménagement intérieur de la maison et décoration), Ecostyle (produits écologiques et éthiques) et Webchance (vente et publicité par Internet).