Klaus Bornack, président du salon A + A, à Düsseldorf : « Le Brexit est un changement politique qui a déjà une influence sur le marché et si on crée des barrières douanières, ce sont des obstacles au commerce, au même titre que les mesures protectionnistes annoncées aux États-Unis le seraient pour privilégier le marché national. Tout cela aura évidemment des répercussions. Mais aujourd’hui on ne sait toujours pas de quoi sera fait l’avenir. On le craint. Et d’un autre côté, je ne peux pas imaginer qu’un pays puisse vivre de façon isolée ». Propos tenus, le 25 avril à Paris, en réponse à la Lettre confidentielle qui interrogeait Klaus Bornack, président du premier salon mondial de la protection personnelle, de la sécurité dans l’entreprise et la santé au travail A + A, sur l’impact du Brexit sur les exportations allemandes aux Royaume-Uni, à l’occasion de la présentation de l’édition 2017 de cette biennale, qui se tiendra cette année du 17 au 20 octobre, à Düsseldorf. Lire aussi au sujet de l’édition 2007 de A +A l’article en accès gratuit sur le site du Moci : Santé, sécurité / Salon : le Royaume-Uni, pays partenaire à A + A, malgré le Brexit
Ronan Venetz, chef des Services économiques en Asie centrale : « la monnaie du Kazakhstan, le tengué, évolue parallèlement au cours du baril de pétrole, comme le rouble chez son puissant voisin, la Russie. Comme les deux nations sont membres de l’Union économique eurasiatique, il y a une nécessité d’éviter trop d’écart entre les deux monnaies. Le Kazakhstan importe beaucoup de produits alimentaires de Russie et va récupérer de l’inflation. Pour moi, le tengué est sous-évalué. Il s’est moins ré-apprécié que le rouble et il n’y a pas de raison objective à une forte dépréciation ». Propos tenus par le chef des SE en Asie centrale, lors des 5e Rencontres Kazakhstan, organisées par Business France, le 18 avril à Paris. Lire aussi l’article en accès gratuit sur le site du Moci : Kazakhstan / Export : des opportunités d’affaires, malgré une bureaucratie pesante
François Colcombet, président de la Femo : « le système iranien est bloqué. Les tensions sont très fortes au sein du pouvoir et l’éruption du peuple est possible. Le peuple, c’est à la fois le milieu intellectuel, les Iraniens qui ont accès à la formation, notamment les femmes, une jeunesse contestataire et même violente comme en 2015, après la réélection du président Ahmadinejad. On peut supposer que le Guide Suprême fera tout pour que ça n’explose pas, mais ce n’est pas sûr. Le président Rohani n’a pas rempli son contrat, qui était d’apporter plus de liberté et d’améliorer l’économie au service du peuple. Et si le changement ne vient pas par les élections, alors il pourrait venir dans la rue ». Propos tenus par le président de la Fondation d’études pour le Moyen-Orient (Femo), le 20 avril, à l’occasion de la présentation de l’ouvrage à paraître chez les éditions Autrement : « Où va l’Iran ? (Regards croisés sur le régime et ses enjeux d’influence) ». Lire aussi dans la LC d’aujourd’hui l’article : Iran / Risque pays : les vrais enjeux de la prochaine élection présidentielle
Alejo Vidal-Quadras, président du Comité international pour la recherche de la justice : « L’accord de démantèlement nucléaire, signé le 14 juillet 2015, par l’Iran et l’Occident et voulu par Barack Obama, est incomplet dans la mesure où si l’enrichissement de l’uranium est arrêté, Téhéran poursuit des tests sur les missiles ». Propos tenus le 20 avril, à l’occasion de la présentation de l’ouvrage à paraître chez les éditions Autrement : « Où va l’Iran ? (Regards croisés sur le régime et ses enjeux d’influence) », par Alejo vidal-Quadras, qui a, toutefois, reconnu qu’il fallait à l’époque conclure cet accord, « car il a permis d’arrêter le programme nucléaire, qui a empêché l’Iran de se doter de la bombe dans six à dix-huit mois peut-être ». Il a, toutefois, regretté que « l »on ait fait l’impasse sur les droits de l’Homme » et que « l’on ne mette pas suffisamment de pression sur le pouvoir à Téhéran pour mettre fin aux exécutions et aux attaques sur les minorités ». Lire aussi dans la LC d’aujourd’hui l’article : Iran / Risque pays : les vrais enjeux de la prochaine élection présidentielle