Sergio Calderon, journaliste à la RTBF : « Tant François Fillon qu’Alain Juppé se montrent critiques vis-à-vis de l’Union européenne, mais ils évitent toute forme de populisme. Ce ne sont pas des candidats outranciers qui font de l’Europe un bouc émissaire malgré le vent d’euroscepticisme qui souffle sur l’Hexagone ».
Cité dans l’article à la Une de la Lettre confidentielle aujourd’hui : France / Primaire de la droite : comment nos voisins perçoivent les positions des finalistes sur l’Europe
Guillaume Balas, député européen (Socialistes et démocrates) : « Il n’y a aucune étude qui prouve aujourd’hui que le libre-échange dans l’Union européenne a été favorable en terme économique et social avec de la création d’emploi, une augmentation des revenus des salariés depuis 20 ans. Aucune étude ne le démontre. Rien. Il y a même des études qui démontrent l’inverse. Il n’y a aucun consensus scientifiques sur le sujet ».
Propos tenu lors d’une table ronde sur le libre échange au dernier MIF Expo. Lire le compte-rendu dans la Lettre confidentielle aujourd’hui : Commerce / Débat : le libre-échange en question au dernier salon du « Made in France »
Constance Le Grip, députée européenne (Parti populaire européen) :« Réciprocité, le principe de réciprocité signifie qu’il est peut-être temps de considérer que nous n’avons plus à être la zone économique du monde la plus ouverte, la plus enthousiaste en matière de libre-échange ».
Propos tenu lors d’une table ronde sur le libre échange au dernier MIF Expo. Lire le compte-rendu dans la Lettre confidentielle aujourd’hui : Commerce / Débat : le libre-échange en question au dernier salon du « Made in France »
Dominique Restino, président de la CCI départementale de Paris : « Jamais les Chambres n’avaient pensé qu’un jour elles seraient attaquées par l’État. Maintenant, ça suffit ! Le projet du gouvernement d’une nouvelle réduction de la fiscalité affectée aux CCI, de 60 millions d’euros au total, dont 14 millions pour la CCI Paris Ile-de-France, s’il était repris par le Parlement, menacerait cette fois-ci leur équilibre budgétaire. Ce sont dans la région nos 24 écoles et établissements d’enseignement qui en souffriraient, les 32 000 jeunes que nous formons tous les ans, dont 14 000 apprentis, et les 30 formations continues développées par la Chambre ». Propos tenus le 18 novembre, jour de passation des pouvoirs entre Philippe Solignac, président entre 2011 et 2016 de l’institution départementale, et son successeur, qui en était jusqu’à cette date le premier vice-président.
Voir son parcours professionnel et la composition de son équipe à la CCI de Paris dans la rubrique Mouvements / Nominations de la Lettre confidentielle d’aujourd’hui.