Centrales à charbon/Crédits export : les centrales à charbon les plus polluantes vont être de plus en plus difficiles à exporter avec le soutien de financements publics : les pays participants à «l’Arrangement sur les crédit export publics» (Arrangement on Officially Supported Export Credits) sont en effet parvenus à un accord, le 17 novembre, après deux ans de négociations, selon un communiqué publié par l’OCDE le 18 novembre. Il était temps, à deux semaines de l’ouverture à Paris de la COP 21, la 21ème Conférence climat. « Environ deux tiers des projets de génération d’énergie à base de charbon soutenus par des crédits export publics des participants entre 2003 et 213 n’auraient pu être éligibles à ce type de soutien officiel dans le cadre des nouvelles règles », affirme David Drysdale, responsable de la division Crédit export à la direction du commerce et de l’agriculture de l’OCDE dans le communiqué. Si les nouvelles règles interdisent désormais les soutiens publics à l’export des centrales les plus puissantes (supérieures à 500 MW), elles font des exceptions pour les moyennes (entre 300 et 500 MW) et petites unités de génération (inférieures à 330 MW), pour donner aux pays les plus pauvres un délai d’adaptation pour mener leur transition énergétique. Les nouvelles règles entreront en vigueur le 1er janvier 2017 et un bilan sera effectué, dans le cadre de l’OCDE, en 2019. Les pays participants à cet accord sont : Australie, Canada, Corée du Sud, États-Unis, Japon, Norvège, Nouvelle Zélande, Union européenne et Suisse. La France avait déjà interdit, plus tôt cette année, ce type de soutien.
Lien vers le communiqué de l’OCDE et le texte de l’Arrangement : http://www.oecd.org/newsroom/statement-from-participants-to-the-arrangement-on-officially-supported-export-credits.htm