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Travailler avec l’Afrique en 2016 : entretien avec Bénédicte David, directrice Stratégie et Expérience Clients d’Orange

Le Moci. Pouvez-vous nous donner quelques indicateurs à propos de la présence d’Orange en Afrique subsaharienne ?

Bénédicte David. L’Afrique subsaharienne est la zone de plus forte croissance du groupe dans le monde. C’est donc un enjeu essentiel. Nous sommes présents dans 14 pays et avons une base de 52,5 millions de clients mobile au 30 septembre 2015, sur un total mondial de 263 millions. À titre de comparaison, le groupe compte 28 millions de clients mobile en France.
En janvier 2016, nous avons signé un accord portant sur l’acquisition des filiales d’Airtel au Burkina Faso et en Sierra Leone. À travers ces opérations, le groupe va renforcer ses positions en Afrique en ajoutant deux pays à sa couverture et en augmentant sa base clients mobile (près de 5,5 millions supplémentaires). Notre objectif est de couvrir 20 pays en Afrique en 2016.

Le Moci. Quelle est votre stratégie de développement dans la zone ?

B. D. Nous pensons que le marché africain des télécommunications va continuer à croître à un rythme soutenu au cours des prochaines années. Notre stratégie de développement vise à augmenter notre couverture de la zone et à répondre à l’évolution des usages : les demandes des clients africains vont bien au-delà de la voix et du texte, comme l’atteste le développement spectaculaire des services financiers sur mobile (transferts d’argent et paiements).
Nous investissons massivement dans la poursuite du déploiement des réseaux haut débit (3G et 4G). Le taux de pénétration des smartphones (10 % des clients Orange en Afrique) est appelé à augmenter avec la baisse du prix des appareils. Les services financiers sur mobile sont également une priorité : nous avons déjà 16 millions de clients Orange Money en Afrique (y compris le Moyen-Orient). Notre plan stratégique Essentiels2020 table sur 30 millions de clients à l’horizon 2020.
Enfin, nous attachons une importance particulière au secteur des entreprises. Le processus de digitalisation des entreprises africaines est peu avancé et le taux d’équipement est faible. Il y a de vrais besoins et nous souhaitons apporter des réponses en termes de solutions.

Propos recueillis par Daniel Solano

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