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Le palmarès des programmes grande école (bac + 5)

N° 1 • Sup de Co Reims de Reims Management School

Le programme grande école (PGE) est le noyau central autour duquel les écoles de commerce organisent leur offre de formation initiale.

C’est un programme généraliste de haut niveau à bac + 5 débouchant sur un diplôme qui confère le grade master (le M de LMD). Il s’agit d’un label délivré pour 2 à 6 ans par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pour l’obtenir, les écoles doivent en faire la demande auprès de la Commission d’évaluation des formations et des diplômes de gestion (CEFDG).


Programme grande école : une professionnalisation croissante


Dix formations ont obtenu une note supérieure à 14 dans notre classement, attestant de la qualité des programmes présentés, qui tous offrent une préparation à l’international. Le premier, Sup de Co Reims, se distingue en matière de professionnalisation puisque les étudiants peuvent opter pour l’apprentissage et signer un CDD de 26 mois avec une entreprise dans laquelle ils passeront 60 % de leur temps, et le reste en cours. Comme à l’ESC Toulouse, 2e au classement, où ce mode d’enseignement a été mis en place en 2003 avec 120 places proposées à l’apprentissage pour la période 2010/2011. Par ailleurs, la réforme du programme grande école présentée par Hervé Gasiglia, directeur dudit programme, en octobre dernier, prévoit que les étudiants pourront cumuler, selon le parcours choisi, entre 12 et 26 mois de stage en entreprise, contre 3 à 21 mois précédemment. 
Avec là aussi, un credo : chacun doit construire son parcours à son rythme. 

Par ailleurs, la réforme porte sur l’internationalisation des cursus afin de satisfaire les étudiants qui sont de plus en plus nombreux à choisir cette filière dès la 1ère année : ils représentent 30 % des effectifs contre 13 % il y a trois ans, expliquait récemment Hervé Passeron, directeur de l’ESC Toulouse, au Moci. À la sortie, pour avoir étudié tout au long du cursus en petits groupes de nationalités différentes sur des problématiques confiées par les entreprises, ils savent travailler en groupe multiculturel et ont développé une aptitude à la flexibilité et à la mobilité. 

S. F.


La parole au n° 1 : Hervé Colas, directeur délégué Sup de Co Reims

« Nous sommes l’école qui fait le plus attention à ses diplômés, selon le rapport d’évaluation Equis. Nous considérons nos étudiants comme des jeunes que nous emmenons à une situation professionnelle. De longue date, Sup de Co Reims a une grande culture de la professionnalisation et un rapport fort avec les entreprises qui nous amènent à produire des contenus très en pointe et concordant avec leurs besoins.

Nous avons, à Reims, une culture de la pensée, et cela rejaillit dans nos contenus pédagogiques. Nous introduisons de la déconstruction dans les cours, de la méthodologie de la connaissance, de la culture pour mieux stimuler l’agilité intellectuelle des étudiants. Il faut former très tôt des gens capables de rebondir dans un monde incertain et qui disposent de l’agilité intellectuelle pour s’ouvrir à de nouveaux modèles. Dans le cadre de ce programme, nous menons une réflexion sur la thématique de l’antistandardisation, sur ce qui sort de l’ordinaire. C’est là le véritable enjeu. 

Un autre de nos points forts est l’expertise dans les domaines du luxe et du champagne. Pour un Coréen ou un Brésilien, ce sont des mots magiques. Nous avons valorisé cet avantage en créant une offre en anglais pour attirer de plus en plus d’étudiants chinois, allemands, brésiliens et favoriser la mixité culturelle du programme. 
À terme, nous souhaitons simplifier notre offre. Nous continuerons à proposer des parcours à la carte, mais en intégrant une dimension de progression académique. »

Propos recueillis par S. F.

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