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Le palmarès des Executive MBA

N° 1 • Executive MBA de Paris ESLSCA Business School

L’Executive MBA est un programme de formation continue. Il s’adresse à des cadres à haut potentiel expérimentés (les cinq années d’expérience professionnelle requises à l’entrée sont un minimum) qui envisagent de diriger une filiale ou de prendre une direction internationale. D’une durée de 18 à 24 mois, ce programme leur permet de rester en poste et de suivre les enseignements à temps partiel (par exemple trois jours en fin de semaine ou une semaine par mois). C’est un investissement financier lourd pour le participant et l’entreprise qui en attendent un solide retour. 


Executive MBA 
: un top 5 très disputé


L’écart est très réduit entre les programmes du top 5 dans cette catégorie des Executive MBA. Le premier, celui de Paris Eslsca, n’est pas très loin devant ses concurrents, ceux de Paris Executive Campus, de l’ESC Rennes, d’Euromed Management et de l’IAE Nice. Au passage, nous soulignons notre choix de ne prendre dans cette catégorie que des programmes des Executive MBA, pour avoir un vrai programme pour dirigeants donc, et avec cinq ans d’expérience professionnelle. Ce qui nous a conduits à écarter le MBA de l’IAE de Nice, alors que nous nous réjouissions de voir un programme universitaire taquiner les grandes écoles. Ils étaient 11 cette année et 7 ont obtenu une note égale ou au-dessus de 14 selon nos critères. Revenons à la sélection, qui a reconnu une formation peu médiatisée comme l’Eslsca (5e l’an passé), moins connue que l’école de guerre économique (EGE) qui est une de ses composantes et dont les enseignements irriguent le programme Executive. Pourtant, depuis 1979, elle a fourni son lot de dirigeants, et sans même une accréditation ni être membre de la Conférence des grandes écoles. Mais le programme « enseigné tout en anglais avec des intervenants anglo-saxons » est un argument de poids. 

La deuxième place, attribuée au programme de Paris Executive Campus, valide la stratégie de deux écoles, Rouen Business School et Reims Management School, qui ont mis en place ce diplôme conjoint assorti de deux voyages d’étude à la découverte des entreprises au Brésil, puis en Inde. Déjà présents dans notre classement l’an dernier, les programmes d’ESC Rennes et d’Euromed, respectivement 3e et 4e, échangent leurs places. Enfin, on répertorie trois entrants de poids que sont les programmes d’ENPC School of International Management School, ESC Toulouse et ESCP Europe. 

S. F.


La parole du n° 1 : Christian Rabier, directeur de l’Executive MBA de Paris Eslsca

« L’Executive MBA de l’Eslsca s’appuie sur trois matières dominantes : la stratégie globale, le marketing management et la finance d’entreprise. Au menu également, l’intelligence économique, les négociations internationales et le management interculturel promettent de solides compétences à l’international.

L’internationalisation est d’ailleurs une caractéristique du programme qui accueille 18 participants dont 13 sont étrangers. Parmi ces derniers, un contingent important d’Indiens qui considèrent que la France est une alternative à la Grande-Bretagne où leurs compatriotes sont très présents. De plus, le programme a une longue tradition de partenariat avec des institutions étrangères. Sans parler de notre école au Caire, où nous formons 80 Executive MBA par an qui viennent des télécoms, du bâtiment, du pétrole, avec un fort contingent égyptien. Mais nous avons également des étudiants qui viennent d’Oman, de Palestine, d’Irak, d’Arabie Saoudite. Une diversité irrigue le programme parisien dont les participants passent une semaine dans la capitale égyptienne.

Un tiers des participants – majoritairement issus de sociétés françaises ou de filiales indiennes établies en France – sont financés pour moitié environ du coût de la formation par leur entreprise. C’est pourquoi le programme, enseigné tout en anglais avec des intervenants anglo-saxons, est compatible avec des activités professionnelles, à raison de 20 mois de cours à Paris. Les séminaires – optionnels – se déroulent aux États-Unis (New York), en Pologne (Lodz), en Égypte (Le Caire), en Inde (New Delhi), en Chine (Shanghai) et en Russie (Moscou). À l’avenir, nous aimerions développer davantage la participation des PME-PMI. Mais leurs dirigeants peinent à dégager le temps suffisant qui ferait pourtant décoller leur activité. »

Propos recueillis par S. F.

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