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Témoignage : Jean-Philippe Ballanger, président de la société Jock

Jean-Philippe Ballanger, président de la société Jock (spécialisée dans les poudres à dessert et les pâtes prêtes à cuire) commercialise depuis le mois de mai la préparation pour canelés qui a permis à l’équipe d’étudiants de l’ENSCBP de remporter Trophélia d’argent 2010. Mieux, encouragé par des premiers résultats, il lance une campagne de publicité qui sera diffusée sur les télévisions régionales en trois vagues jusqu’en septembre 2012.

Objectif, convaincre les amateurs de la friandise bordelaise de se mettre aux fourneaux. Une réussite qui donne tout son sens au projet Trophélia. En effet, Jean-Philippe Ballanger avait l’idée d’une pâte à cuire et avait interrogé la plateforme de R&D Agro-alimentaire innovation recherche (Agir) sur la faisabilité du projet. « Agir aurait pu le faire en termes de capacité, mais le projet était exigeant en termes de temps. C’est pourquoi Agir m’a proposé de confier le projet à une équipe d’élèves ingénieurs de Bordeaux qui le développerait dans le cadre de Trophélia. » Il a rencontré les étudiants et leur a expliqué son projet. Ensuite, il en a assuré le suivi en mettant à leur disposition tous les moyens de l’entreprise. Et il n’a même pas attendu la fin du concours pour leur racheter le produit. « Nous avons refait des tests en interne pour valider la technologie, le prix de revient du produit et l’emballage.

Le produit se révèle très prometteur. L’idée plaît, le produit plaît. » Jock consacre à l’innovation environ 1 % de son chiffre d’affaires (24 millions d’euros en 2010). Il a également un contrat à l’année avec la plateforme Agir. 
« La moitié environ de mon chiffre d’affaires est réalisée grâce à des produits qui n’existaient pas trois ans auparavant. C’est l’innovation qui nous fait vivre. La compétition est très ardue avec la grande distribution. Si vous n’avez pas de produit innovant, vous perdez pied assez facilement, affirme Jean-Philippe Ballanger. Ce qui implique de faire de la veille, par exemple en regardant ce qui marche en restauration. Les consommateurs aiment réaliser chez eux ce qu’ils ont aimé au restaurant. Ils sont contents de s’approprier les recettes qu’ils peuvent faire facilement et personnaliser en ajoutant des ingrédients. Et en plus, ils ont l’odeur de la cuisson à la maison. » 

S. F. 

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