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Les Ruchers du Gué : un miel prêt à cuisiner spécial export

Primés lors du dernier Salon international de l’alimentation (Sial) pour les qualités innovantes de leurs miels prêt à cuisiner Cuisimiel, les Ruchers du Gué viennent de livrer leurs premiers clients étrangers.

Quel miel choisir pour cuisiner un dessert ? Et un poisson ? Ou une viande rouge ? « Bien souvent, on écrit simplement “miel” sur sa liste de courses, sans savoir qu’il faut pour chaque produit un miel particulier si on ne veut pas rater sa recette », déplore Jean-François Cretet, le patron des Ruchers du Gué, une PME charentaise employant 10 personnes qui vend du miel. Épris d’apiculture, une passion familiale, il est parti de ce constat pour élaborer une gamme de produits aromatisés prêts à cuisiner (viandes rouges et grillades, volailles et viandes blanches, poissons et légumes, desserts) lancés sur le marché français fin 2010.

« Grâce à mon expérience de cuisinier et aux tests que je fais depuis longtemps dans ma propre cuisine, nous avons mis au point en interne le process de stabilisation des épices et des arômes », précise M. Cretet, dont les produits peuvent être conservés 730 jours dans un endroit frais et sec. « Inventer des recettes, c’est plus excitant que de vendre du miel », s’enthousiasme-t-il. Présentés au Sial en 2010, les produits Cuisimiel attisent la curiosité. « Nous ne nous attendions pas à un succès pareil. Nous avons eu des articles dans la presse, des reportages à la télévision et nous avons multiplié les contacts professionnels, notamment étrangers, qui nous ont relancés ensuite mais auxquels nous ne savions pas trop quoi répondre », se souvient le patron. 

Car la PME n’a aucune expérience de l’export. Et personne n’ayant un niveau d’anglais suffisant pour répondre aux demandes. Jusqu’à ce que Jean-François Cretet prenne le taureau par les cornes : « En début d’année, nous avons demandé une aide à Coface [Ndlr : assurance-prospection], qui a été acceptée, et nous avons pu embaucher mi-avril une personne parlant couramment l’anglais et l’espagnol pour suivre toutes ces demandes. » Les résultats ne se font pas attendre. Une demande de certification auprès de la FDA américaine (la Food and Drug Administration) est en cours, une procédure obligatoire pour commercialiser des produits alimentaires aux États-Unis. « La partie administrative est très complexe. Nous nous sommes fait aider par un consultant, ainsi que par la vinaigrerie Fuchs, qui est installée dans la région et réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export. »

L’export, un relais de croissance
« En France, notre produit marche bien, mais il reste confidentiel, constate Jean-François Cretet, le patron des Ruchers du Gué. Nous le distribuons en direct au coup par coup, dans les grands magasins, mais les marchés sont verrouillés. Même si c’est plus compliqué au départ, je crois que nous réussirons mieux à l’export », espère-t-il. Le patron, qui dit être en train « d’acquérir une culture de l’export » compte en effet démarcher d’autres pays, notamment scandinaves, par le biais de missions de prospection organisées par Ubifrance. 


En Europe, les premières commandes sont déjà parties, direction la Belgique. Une palette de chaque référence a été livrée en août aux deux cash&carry ISPC. « C’est un test important, car ces magasins réservés aux professionnels de la restauration et de l’hôtellerie mettent en avant dans leurs rayons les produits innovants, dont les nôtres. Nous allons bientôt livrer le même type de magasin en Hollande », explique le patron pour qui 
l’international pourrait devenir un important relais de croissance. 

S. C.

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