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Concours : Ecotrophélia stimule l’innovation alimentaire

Pâte à canelés, mini-toasts, mousse au chocolat transformable en fondant… À l’origine créé en France pour stimuler l’innovation, le concours Ecotrophélia a permis à des produits innovants de sortir des laboratoires de jeunes ingénieurs. Stimulant la coopération entre écoles d’ingénieurs et industriels, il a essaimé en Europe. La finale 2011 aura lieu au prochain salon Anuga de Cologne.

Encore méconnu du grand public, le concours Ecotrophélia a connu une belle progression en dix ans. Toute la filière agroalimentaire s’est mobilisée autour du projet pédagogique que Dominique Ladevèze, responsable du comité d’organisation de la CCI du Vaucluse, et l’Association de coordination technique pour l’industrie agroalimentaire (Actia) ont conçu en 2000. 

La compétition oppose, sur les thèmes de l’innovation et, depuis cette année, de l’éco-responsabilité, des équipes d’étudiants issus d’une vingtaine de grandes écoles agroalimentaires. 
Depuis trois ans, Ecotrophélia (qui s’appelait Trophélia jusqu’à l’édition française de juin 2010) a acquis une nouvelle dimension sous la houlette de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) qui a œuvré pour porter le concept au niveau européen. C’est à l’occasion du Salon international de l’alimentation (Sial) 2008 que le trophée s’est émancipé. Avec succès, puisque la 3e édition européenne d’Ecotrophélia se tiendra sur le salon Anuga, à Cologne, les 9 et 10 octobre prochain. Elle récompensera la meilleure des 15 équipes nationales finalistes. La France sera représentée par une équipe de l’lnstitut polytechnique de Bordeaux. Les jeunes ingénieurs ont remporté la filiale française pour leur projet Duo 2 Choc, une mousse au chocolat qui devient fondant au chocolat lorsqu’on la passe au four à micro-ondes. Le Trophélia d’or leur a été décerné en juin, et ils se sont d’ores et déjà partagé un chèque de 8 000 euros. Le Trophélia d’argent, doté d’un montant de 4 000 euros, a été attribué à une autre équipe de l’Institut polytechnique de Bordeaux pour Loostic, un produit fromager qui détourne les emballages « push up » des glaces enfantines. 

Enfin, le Trophélia de bronze, doté d’un montant de 2 000 euros, a été attribué à l’Ensaia Nancy pour Fondi Vert, une purée de légumes entre deux tranches de fromage à raclette. Argent et bronze ne sont pas invités à concourir à Anuga. Ce qui ne sape pas pour autant leurs chances d’intéresser un industriel. 
C’est ce qui est arrivé au produit qui a raflé un trophée argent en 2010. Porté par les étudiants de l’École nationale supérieure de chimie, de biologie et de physique (ENSCPB) et le centre de ressources technologiques Agro-alimentaire innovation recherche (Agir, membre du réseau Actia qui fédère les activités techniques de l’industrie agroalimentaire), ce produit consiste en une préparation pour canelés bordelais que le groupe Jock commercialise depuis le mois de mai (voir les témoignages du chef de projet de l’équipe d’étudiants et du dirigeant). 

Autre success story du concours, les Toasty Folies de l’Institut des Sciences et techniques des aliments de Bordeaux (Istab), Trophélia d’argent 2008. Ces minitoasts biscottés aux légumes et aux épices ont été développés avec la Société languedocienne de panification qui prévoit un lancement en 2012. Et que dire des « saumissons », des saucissons de saumon conçus par les étudiants de l’École nationale d’ingénieurs des techniques des industries agricoles et alimentaires (Enitiaa) de Nantes et commercialisés par Armoric ? Ou des bouchées gourmandes présentées à Trophélia 2009 par l’Isara de Lyon et qui ont su convaincre Mac Cain ?

S. F.

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