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Transport : entre la Chine et l’Europe, il y a le Kazakhstan

Le projet de route Chine de l’Ouest – Europe de l’Ouest est la colonne vertébrale des ambitions du Kazakhstan en matière de transport. C’est dans ce cadre qu’Alstom vient de s’installer dans l’immense république.

De la très dynamique Chine occidentale, le Sinkiang, à l’Europe, cela prend 45 jours pour se faire livrer par voie maritime, 14 si l’on passe par le Transsibérien russe (train), 10 lorsqu’on passera par le Kazakhstan. C’est l’ambition affichée par Astana qui met les moyens et table sur les voies aériennes, ferroviaires et routières. « Ce projet est très important. Ce sera plus rapide de passer par le Kazakhstan. Mais ce sera aussi plus cher que par voie maritime. Deux fois plus peut-être. Tout dépendra donc des endroits où vous prendrez et livrerez les marchandises et du type de celles-ci. Chacun devra calculer en fonction de ces données », explique Sultan Zhassybay, le directeur général de Gefco Kazakhstan, tout juste créée à Almaty par la filiale logistique du groupe PSA Peugeot Citroën.

À l’occasion du salon Trans Eurasia – 2011, le 10 novembre, Berik Kamaliev, le ministre du Transport et des Télécommunications du Kazakhstan, alignait les statistiques. « 2 452 km de route ont fait l’objet de reconstruction. (…) En ce moment, les travaux sont en cours sur 34 sections de route. 750 km de routes seront construites cette année. » Le projet, prévu pour être achevé d’ici à 2015, n’est qu’un grand chantier qui pourrait représenter à terme près de 20 milliards d’euros d’investissements. 

Un grand chantier qui avance. Pour preuve le contrat remporté l’an passé par Alstom pour assembler puis construire au Kazakhstan 295 locomotives électriques doubles, soit environ 500, en partenariat avec le russe TransMash Holding (TMH) et Kazakhstan Temir Zholy, les chemins de fer kazakhstanais. Les deux tiers de ces locomotives sont destinées au fret. « Il était très important pour nous de nous installer dans cette zone. (…) Des flux historiques passaient par le Kazakhstan, que ce soit la vieille route de la Soie ou les flux soviétiques.

Stratégiquement, il fallait être là. Nous le sommes pour longtemps », explique Bernard Gonnet, directeur d’Alstom transport pour la CEI.

À peine installé, Alstom a signé, le 19 septembre 2011, un nouveau protocole d’accord pour la production de moteurs d’aiguillage. La signature intervient après un an de tests sur les voies ferrées du Kazakhstan pour évaluer la résistance desdits moteurs aux basses températures que connaît le pays. « C’est une preuve de plus qu’il est important que nous soyons sur place pour être quotidiennement en contact avec le client », conclut Bernard Gonnet.
 
R. G.

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