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Guide 2016 des formations : les besoins des entreprises à l’international pour la stratégie

 

 

 

 

 

 

 

Les métiers
De la veille au développement

 

La veille et le développement des affaires, deux piliers des fonctions stratégiques.
• Responsable de la veille économique
Sa fonction : il surveille la concurrence et les marchés pour aider les chefs d’entreprise à définir ou à modifier leurs stratégies commerciales.
Formation : diplôme universitaire (master minimum) en économie et/ou statistiques ; diplôme d’école de commerce et/ou d’école d’ingénieurs en informatique + expérience et bonne connaissance des marchés.

• Business developer
Sa fonction : Le responsable du développement est chargé d’orienter et de détecter les opportunités de croissance pour l’entreprise et de mettre en avant les nouveaux projets/marchés/clients/partenaires.
Formation : Bac +5

 

Les besoins
Business development : de la start-up aux grandes entreprises

 

Business developer ? Ce terme nouveau a fleuri dans les offres d’emploi et dans l’intitulé de nombreux programmes de master. De quoi s’agit-il ?
« Attention au glissement sémantique, le directeur commercial d’hier devenant parfois le business developer d’aujourd’hui », met en garde François Coulin. Serait-ce pour autant un simple phénomène de mode ?

Dans les faits, peu de PME-PMI s’offrent les services d’un business developer, à l’exception de start-up souhaitent rapidement se développer sur des marchés étrangers. Et dans les ETI, le métier a tendance à superposer aux fonctions commerciales. « Chez Thuasne, le chef de zone est également un business developer qui envisage les opportunités de croissance, d’acquisition ou de développement », note Élizabeth Ducottet, Pdg de Thuasne et présidente du METI (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire).

Le business developer n’en présente pas moins un profil distinct du commercial. « Il doit faire preuve de bonnes qualités d’analyse et de recherche pour savoir quels partenaires solliciter sur son périmètre et doit maîtriser le marketing stratégique et le management de produit », commente Jacques Reynaud. Quant à la définition de la stratégie, elle reste aux mains du comité de direction.

 

Les formations
Masters, MS et MSc au pinacle

 

Dans les fonctions relatives à la stratégie, les profils bacs +5/6 sont les plus recherchés. En voici une liste non exhaustive.

• MBA et Executive MBA (Audencia Business School, EM Strasbourg ; Groupe ESC Rennes ; Groupe ESC Dijon Bourgogne ; Essec ; Grenoble école de management ; Ieseg ; Kedge ; Insead ; Neoma Business School, ICN Business School, Audencia Business School, HEC, ESCP Europe, IAE d’Aix-en-Provence ; IAE de Lyon, IAE de Paris, IAE de Nice Grenoble école de management ; ICN ; Université Paris Dauphine…) : l‘ensemble des MBA offrent une formation très pointue en matière de stratégie d’entreprise.

• Master ISCI (Université de Lille 1) : ce master a été conçu pour offrir aux étudiants les compétences techniques et opérationnelles nécessaires à l’exercice des métiers orientés vers l’international (vente, achat, finance, implantation, gestion de projet, e-business). (Voir Palmarès)

• MS SMIB (Essec) : très axé sur la stratégie internationale et le management de projet à l’international, ce programme se déroule à la fois en France et sur le campus de Singapour de l’Essec ainsi que chez les partenaires étrangers de l’école (Mexique, Canada, Russie). Il propose des spécialisations « Doing business in Russia » ou
« Doing business in Asia ».

• MS Stratégie et développement d’affaires internationales (EM Lyon Business School/Centrale Paris) : cette formation s’appuie sur les compétences de deux écoles complémentaires : EMLyon dans le management et l’entrepreneuriat appliqué à l’échelle du monde et l’École Centrale Paris dans le marketing et l’environnement stratégique des secteurs industriels à forte valeur ajoutée technologique.

• MSc in International Project Development (Neoma Business School) : au cœur de ce programme basé sur le « Learning by doing », une étude de cas grandeur nature menée par les étudiants sur la problématique réelle d’une entreprise pendant six mois. Environ 50 % des diplômés trouvent un travail à l’étranger

• MSc in International management (ICN Business School) : dispensé en anglais à la fois sur le campus de Nancy et au Brésil ou Chine dans l’une des universités partenaires de l’école, partenaires durant les 4 derniers mois de la deuxième année ce programme est orienté sur la négociation internationale et le développement des affaires à l’international.
• MSc in International Business Development (Groupe ESC Dijon Bourgogne) : ce programme a pour but de satisfaire à la fois le besoin de développement international des entreprises françaises et celui des étudiants souhaitant débuter leur carrière sur les marchés mondiaux, dans le cadre notamment d’un V.I.E (volontariat international en entreprise).

• MSc International business development (Groupe ESC Clermont) : enseigné entièrement en anglais, ce programme a un focus sur l’environnement en perpétuel changement des entreprises. Il propose aux étudiants des missions de conseil auprès de PME locales.

• MSc International business development (Groupe ESC Dijon Bourgogne) : il forme des étudiants souhaitant donner une dimension internationale à leur cursus. Il a pour but de satisfaire à la fois le besoin de développement international des entreprises françaises et celui des étudiants souhaitant débuter leur carrière sur les marchés mondiaux, dans le cadre notamment d’un V.I.E.

• M2 in International Business (IAE d’Aix-Marseille) : réalisé en partenariat avec les CCEF (conseillers au commerce extérieur), ce programme forme des managers aptes à endosser des responsabilités stratégiques dans une approche également opérationnelle.

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