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Guide 2016 des formations : le développement export, ses formations, ses métiers

Le tissu économique des sociétés exportatrices est plus que jamais dynamique. Ainsi, en 2015, quelque 125 000 de ces entreprises ont été recensées par les douanes françaises, un chiffre en augmentation sensible depuis quelques années : + 3,1 % en 2015, après + 0,2 % en 2014.

C’est une bonne nouvelle, comme l’est celle de la reprise de nos exportations (+ 4 %) l’an dernier, dopée par la reprise de la croissance mondiale – surtout dans les pays développés – et la faiblesse de l’euro par rapport au dollar.

Les zones qui enregistrent les plus fortes progressions du nombre d’exportateurs français sont d’ailleurs en zone dollar : ils sont + 3,2 % à exporter vers le continent Américain (ou en valeur, les exportations ont bondi de 16,1 % !), + 1,9 % vers l’Asie (contre + 1,9 % vers l’Europe hors UE, + 0,9 % vers l’Union européenne, + 0,7 % vers le Proche et Moyen orient).

Ces nouveaux exportateurs, on les trouve principalement dans les secteurs du commerce et des services, un peu moins dans celui de l’industrie. Au total, la répartition des opérateurs par grands secteurs reste marquée par une domination du commerce/négoce (44 % des firmes), suivi de l’industrie (25 % des sociétés), des services (16 %) et de l’agriculture (11 %).

Par taille d’entreprises, les PME continuent à dominer largement le paysage en nombre, même si en valeur, leur poids est très minoritaire : quelque 96 % des exportateurs sont des PME (moins de 50 millions d’euros de CA) qui, en valeur, représentent 16 % de nos exportations ; les groupes continuent à dominer en valeur, puisque 98 % des exportations sont réalisées par des filiales de grands groupes. Les groupes représentent 0,4 % des exportateurs, les ETI (entreprises de taille intermédiaire) 4 % environ.

Cette brève description de notre appareil exportateur donne une idée des besoins en compétences des entreprises qui exportent depuis notre territoire national : ce tissu économique est plutôt dynamique actuellement, et ses besoins en ressources humaines sont variés. Développement commercial, responsable marketing, administration des ventes, responsable du sourcing international, managers de filiales, responsable logistique…

Les jeunes qui s’engagent dans des cursus post-bac connaissent-ils ces besoins et savent-ils opter pour les bonnes formations supérieures ? Les entreprises qui recrutent dans les métiers du commerce et du développement internationaux trouvent-elles les profils dont elles ont besoin ?

C’est en nous posant ce type de questions que nous avons décidé de refondre ce Guide des formations au commerce international, pour consacrer davantage de place aux besoins des entreprises et aux formations qui y répondent le mieux.

En première partie, nous présentons notre traditionnel Palmarès annuel des meilleures formations au commerce international de bac +2 à Bac +5.

Élaboré sur la base de critères très qualitatifs pondérés par des professionnels du développement export, il se veut proche des attentes des entreprises. Les notes sont parfois très serrées, de sorte que ce palmarès est surtout destiné à donner quelques repères aux étudiants en quête d’une formation pertinente et aux entreprises qui recrutent pour s’y retrouver dans une offre abondante et peu harmonisée.

Cette année 33 établissements publics et privés ont participé à notre enquête, permettant d’évaluer 73 cursus. Sans compter le classement des lycées proposant un BTS CI par le taux de réussite obtenu au diplôme. Un bon point de départ pour faire ses choix.

En deuxième partie, à travers une enquête sur les besoins des entreprises à l’international, pour lequel nous nous sommes appuyés sur l’expertise des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) et d’exportateurs expérimentés, nous proposons un vaste panorama des métiers de l’export qui recrutent et des diplômes et profils que les recruteurs apprécient.

Sont passées en revue les fonctions commerciales, en achats/logistique, en finance/assurance/droit, stratégies, sans oublier quelques grandes spécialités sectorielles (luxe, vin, maritime…). De quoi donner un aspect plus concret à des notions parfois vague.

Enfin, en troisième partie, nous livrons les dernières évolutions du volontariat international en entreprise (V.I.E), un dispositif public qui constitue, pour les étudiants, une voie royale pour faire ses premières armes professionnelles à l’international, et, pour les entreprises, un dispositif de soutien à leur développement export tout autant que de recrutement de jeunes talents.

Plus complet, le Guide Moci des formations au commerce international devient ainsi, en 2016, un outil tout à la fois pour les étudiants et les entreprises.

Christine Gilguy

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