Environnement des affaires
Classement « Doing Business 2012 » (1) : 98/183. Indice de perception de la corruption (2) : 112/182.
Sources : (1) Banque mondiale. (2) Transparency international.
Notes de risque pays
OCDE : 5/7
Euler Hermes : D / risque élevé (décembre 2012)
Coface : C (janvier 2013)
Ducroire : court terme : 3/7 ; commercial : C (élevé) ; risque de transfert : 4/7 (mars 2013).
Moyens de paiement
Monnaie locale
Le dong vietnamien (VND). Non convertible, contrôle strict des sorties de devises exercé, même si les entreprises vietnamiennes peuvent commercer en devises avec l’étranger.
Taux de change au 20 mars 2013 :
1 EUR = 27 103,289 VND/100 VND = 0,0037EUR
1 USD = 20 930 VND/100 VND = 0,0048 USD
Meilleures monnaies de facturation des échanges
USD, EUR, JPY et SGD
Conseillés
Le crédit documentaire irrévocable et confirmé est le seul moyen de paiement offrant une réelle garantie au Vietnam. Éventuellement, on peut tenter un virement garanti par une lettre de crédit stand-by (encore très rare au Vietnam).
Conditions de paiement
Privilégier le paiement d’avance ou à vue. Sinon 30 jours maximum.
Acomptes à la commande
Il est possible d’en obtenir si le montant le justifie.
Le conseil du credit manager Moci (juin 2012)
La difficulté d’obtenir des informations financières fiables sur les entreprises locales, afin d’étudier leur solvabilité, est un élément de risque commercial élevé. Par conséquent, l’exportateur doit agir avec prudence. Même si, ces dernières années, la situation s’est nettement améliorée : à notre connaissance, aucun défaut de paiement important n’est à déplorer sur des opérations de commerce international. Plus exactement, les rares sinistres de montant élevé sont dus à des contrats mal rédigés ou à des négligences de l’exportateur… Le crédit documentaire irrévocable et confirmé est à privilégier dans les relations commerciales avec le Vietnam. Il faut que l’exportateur soit prudent dans le choix de la banque vietnamienne qui émettra le crédit documentaire et, en particulier, sur la capacité des succursales de ces établissements à ouvrir ces documents. Dans le contexte vietnamien*, il est conseillé de travailler avec les banques vietnamiennes les plus importantes, c’est-à-dire d’abord les quatre grandes banques d’État. Cependant, les banques étrangères ne sont pas toujours prêtes à donner leur confirmation. Le Vietnam reste un pays jugé risqué car fragile sur le plan financier (déficit commercial chronique et important). Attention au risque de non-transfert, les blocages de transferts de devises étant fréquents sur de courtes périodes (noté 4/7 par le Ducroire).
Important : Selon Business Monitor International, cité dans une fiche récente d’Ubifrance, le secteur bancaire, libéralisé ces dernières années, compte aujourd’hui : 6 banques publiques, 38 banques commerciales (dont les principales privées sont VietinBank, VietcomBank, AgriBank, Asia Commercial Bank, EximBank, TechcomBank, VietaBank, HD Bank et SacomBank), 32 filiales de banques étrangères et 4 coentreprises bancaires (VID Public Bank, Indovina Bank Ltd, Vinasiam Bank et Vietnam-Russia Joint-venture Bank). Selon une source bien informée, des banques françaises sont présentes via des participations (Société Générale, 20% de SeaBank ; BNP Paribas, 20 % d’Orient Commercial Bank, OCB). Natixis et BNP Paribas disposent chacune d’une succursale à Hô Chi Minh-Ville.
*Extrait de la fiche Vietnam de l’Atlas des risques pays 2012 du Moci, actualisé à mars 2013 (www.lemoci.com).