fbpx

Spécial Régions 2017 : Nouvelle-Aquitaine

Opérationnel depuis le 1er juin, CCI International Nouvelle-Aquitaine est l’interlocuteur de proximité, la porte d’entrée assurant le lien entre les partenaires et les entreprises.

« L’enjeu pour nous, c’était l’harmonisation », explique Anne-Cécile Petit, chef du service International et attractivité à la Région Nouvelle-Aquitaine. « C’est-à-dire, continue-t-elle, que CCI International Nouvelle-Aquitaine soit le premier interlocuteur de proximité de l’entreprise, que celle-ci soit basée à Brive, Bayonne ou Bordeaux ».

CCI International Nouvelle-Aquitaine accompagne en effet dans leur démarche export les entreprises ressortissantes des 14 chambres de commerce et d’industrie de Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux-Gironde,

Dordogne, Lot-et-Garonne, Landes, Pau, Bayonne, La Rochelle, Rochefort et Saintonge, Niort, Poitiers, Limoges, Brive et Guéret). « C’est une porte d’entrée, on ne parle pas de ‘guichet unique’ », confirme Anne-Cécile Petit.

S’agissant de son fonctionnement, CCI International met à disposition des entreprises ayant un projet export des conseillers issus des CCI territoriales (CCIT) pour
conserver le lien de proximité. « Il y a seize conseillers entreprise avec au moins un conseiller par département », renseigne Anne-Cécile Petit. L’entreprise sera orientée vers le bon partenaire public ou privé (Business France, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), les Douanes, Bpifrance…) selon ses besoins et son stade de développement. Le conseiller entreprise suivra le déroulement du projet et le développement export de l’entreprise dans la durée.

En matière d’aides, « on est plus ouvert qu’avant en termes de bénéficiaires car il n’y a pas de condition de taille », admet Anne-Cécile Petit. Trois dispositifs sont disponibles : le « Pass’Export », pour encourager les startups et PME à structurer dès le départ leur démarche export avec une prise en charge pouvant couvrir jusqu’à 80 % des dépenses de structuration (programme de formation, ciblage marché…) ; « Cap International », pour accompagner les startups, PME, ETI et centres de transfert technologique dans leur développement à l’international, la Région finançant jusqu’à 50 % des dépenses de structuration (formation, ciblage marché, conseils juridiques, premières actions de prospection, etc.) et des frais immatériels préalables à un projet d’implantation (création d’un bureau de représentation, d’une filiale ou d’une joint-venture, projet d’acquisition) ; enfin, « Talent’export » pour que les jeunes pousses, PME et ETI se structurent et optimisent leur service export-international avec le recrutement d’un cadre export (prise en charge jusqu’à 50 % des 12 premiers mois de salaires) ou l’embauche d’un V.I.E (aide jusqu’à 50 % des indemnités sur une période de 12 à 24 mois).

En ce qui concerne l’attractivité, une stratégie de marketing territorial devrait être élaborée, associant tous les territoires et les acteurs économiques, dans l’objectif d’avoir une vision partagée et une marque ombrelle. « On va peut-être aboutir à une marque, mais ce n’est pas la priorité. On veut d’abord élaborer une stratégie d’attractivité qui soit partagée par l’ensemble des acteurs du territoire », conclut Anne-Cécile Petit.

Venice Affre

 

 

Passer de l’export à l’internationalisation

Les enjeux de la Nouvelle-Aquitaine en matière d’internationalisation des entreprises « sont de faire de l’international un relais de croissance pour les entreprises régionales, d’inscrire dans la durée les exportateurs et de passer de l’exportation à l’internationalisation ».

Pour répondre à ces défis, la Région a inscrit dans le volet « internationalisation et attractivité » de son SRDEII plusieurs objectifs stratégiques :
• augmenter le chiffre d’affaires des entreprises régionales réalisé à l’international ;
• augmenter le nombre d’exportateurs « et surtout leur inscription dans la durée » ;
• diversifier les marchés extérieurs des entreprises ;
• simplifier et améliorer la performance du dispositif public d’appui à l’internationalisation ;
• ouvrir à l’international les filières et écosystèmes ;
• faire de la Nouvelle-Aquitaine une région attractive et reconnue comme attractive.

 

En matière d’internationalisation des entreprises, parmi les propositions d’action rédigées dans le schéma régional, figure celle de « structurer un parcours de l’export pour les entreprises » pour faciliter leur développement à l’international. La Région Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires (Bpifrance, Business France, CCEF, CCI International Nouvelle-Aquitaine, Douanes…) proposeront aux entreprises régionales un parcours de l’export structuré autour de 6 étapes : sensibilisation/information ; état des lieux/ diagnostic ; structuration de l’entreprise (formation, recrutement, adaptation produit…) ; ciblage marchés ; élaboration du plan d’actions et de financement ; développement commercial et implantation.

 

La Région s’attachera également à renforcer la lisibilité et la visibilité du dispositif d’accompagnement en désignant une porte d’entrée unique :
• CCI International Nouvelle-Aquitaine est désormais la porte d’entrée pour l’internationalisation des entreprises. Interlocuteur privilégié de proximité des entreprises, ses principales missions consistent à conseiller, accompagner et ou orienter l’entreprise vers les partenaires publics ou privés en fonction de ses besoins et à suivre le déroulement du projet de l’entreprise.

S’agissant de l’internationalisation des filières, la région a défini 11 filières prioritaires pour ouvrir son économie régionale à l’international : industries agroalimentaires et filières agricoles ; bois et industries papetières ; aéronautique, spatial, défense et sous-traitance mécanique ; matériaux avancés ; chimie verte et éco-procédés ; filières vertes et écotechnologies ; photonique ; numérique ; santé et bien-être ; cuir, luxe, textile et métiers d’art ; tourisme + silver économie.
« Toutes les filières régionales et infrarégionales, précise le SRDEII, seront également soutenues dans leur internationalisation par la région et les partenaires de l’export et appuyées dans la formalisation d’une stratégie et d’un plan d’actions à l’international à travers la mise en place d’un parcours d’internationalisation des écosystèmes et d’outils de financements adaptés ».

En matière d’attractivité des territoires, la priorité est d’attirer des investissements dans le secteur productif, d’une part, et d’autre part, dans les fonctions cognitives à haute valeur ajoutée (centres de R&D, start-up, chercheurs, écoles d’ingénieurs, étudiants…).
L’Agence de développement et d’innovation, ADI Nouvelle-Aquitaine, sera missionnée par la Région sur l’économie productive, avec en priorité les 11 filières régionales, et ce pour l’ensemble des territoires.

• ADI Nouvelle-Aquitaine est la porte d’entrée relative aux projets d’investissements étrangers.  L’agence régionale est en charge de l’attractivité et de l’implantation de nouvelles activités et de l’accueil.

Enfin, une stratégie de marketing territorial devrait être élaborée, associant tous les territoires et les acteurs économiques, dans l’objectif d’avoir une vision partagée et une marque « ombrelle » qui fédère.

Dernière édition

Bienvenue !

Connectez-vous

Créer un compte

Merci de compléter le formulaire

Réinitialisez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.