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Guide 2019 des formations au CI : le Palmarès des BTS Commerce international

 

 

 

 

 

 

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Le Palmarès 2019 du Moci relève cette année encore la belle réussite des étudiants en BTS commerce international (CI). Ils sont 91,23 % à avoir obtenu leur diplôme à la session de juin 2017 (dernières données disponibles). Un chiffre établi selon les résultats de 157 établissements ayant accepté de diffuser leur taux de réussite, fournis par la sous-direction des Systèmes d’information et des études statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur. Parmi ces lycées, 36 affichaient en 2017 un taux de réussite de 100%.

Selon Vincent Kempff, responsable du BTS CI de l’Institut La Cadenelle à Marseille, la sélection des candidats s’opère sur les résultats de Terminale, mais surtout sur l’appréciation des professeurs.

« Nous recherchons des élèves sérieux et qui ont un niveau satisfaisant dans deux langues étrangères », tranche-t-il.

Si les BTS CI étaient incités depuis quelques années à recruter davantage d’élèves de bac professionnel (ayant étudié deux langues étrangères jusqu’au bac) et technologiques, avec ParcoursSup des quotas leur ont cette année été imposés. « Les très bons élèves de bac pro suivent très bien et peuvent même être en tête de classe. Pour ceux qui ont un niveau moyen, la marche à franchir est plus importante », constate Catherine Paris, enseignante du BTS CI du lycée Saint-Exupéry de La Rochelle. Le lycée Flaubert de Rouen profite d’ailleurs des heures d’aide personnalisée pour individualiser l’accompagnement de chaque élève.

Transformé en 2007 en l’un des premiers BTS à référentiel commun européen – la moitié des épreuves étant alors sanctionnée par un contrôle continu – cette formation à bac+2 devrait faire l’objet d’une nouvelle réforme de son contenu d’ici un ou deux ans. « En attendant, nous actualisons régulièrement le programme, par exemple pour le conformer au nouveau code des douanes ou l’adapter aux nouvelles techniques d’approche des clients sur les réseaux sociaux », note Catherine Paris.
Les matières professionnelles comme la gestion des opérations d’import-export ou la vente à l’export sont des atouts forts de la formation, ainsi que les stages. « En fin de 1re année, j’ai fait deux mois de prospection aux États-Unis pour une société qui fabrique des antennes télescopiques, puis j’ai réalisé la seconde année des opérations de douane pour une entreprise portuaire pendant un mois», témoigne Julien Fresney, diplômé en 2016.

Après une année en école de commerce, dont 6 mois dans une université de Buenos Aires, et une mission de prospection de 8 mois pour CDiscount, le jeune homme cherche aujourd’hui une mission en V.I.E. (volontariat international en entreprise). Car si certains diplômés décident d’entrer dans la vie active – le plus souvent chez des transitaires-commissionnaires ou comme assistant de ventes export –, 60 % à 80 % des promotions poursuivent leurs études.

« Les PME se montrent vraiment intéressées par ces profils opérationnels et adaptables à la culture d’entreprise, mais il est vrai que continuer les études facilite ensuite leur évolution professionnelle », note Christine Paris. De fait, les diplômés s’orientent à minima vers un bac +3. « En licence professionnelle ou licence générale – en L.E.A., communication ou marketing – ou en école de commerce. Certains diplômés prennent une année de césure pour voyager ou travailler à l’étranger », détaille Vincent Kempff.

Gaëlle Ginibrière

 

Témoignage

Loussarine Kavoudjian, diplômée de BTS CI

Le BTS CI, Loussarine Kavoudjian s’y est inscrite à 21 ans, plus tardivement que la plupart des élèves.
« J’avais d’abord entrepris des études en LEA, mais le système universitaire ne me convenait pas, puis j’ai pris une année sabbatique et suis partie travailler comme serveuse en Italie et femme de ménage à Malte. Une occasion pour moi de voyager et de trouver ma voie, tout en renforçant ma maîtrise de l’anglais et de l’italien », explique la jeune femme. Dans la classe de 36 élèves de l’Institut La Cadenelle à Marseille, l’étudiante trouve tout de suite sa place. « J’ai notamment apprécié les travaux de groupe, que l’on pratique peu au lycée, sur des dossiers s’articulant les uns aux autres ». Son stage de prospection de première année, elle le réalise à Jakarta, dans la filiale locale d’une entreprise française. Une expérience qui lui a valu le premier prix de l’Apex en 2018. Son deuxième stage la conduit dans une entreprise de produits surgelés de la mer, Landauer International Seafood. « À l’issue du stage, ils m’ont proposé une alternance et nous avons regardé ensemble quelle formation correspondait le mieux aux besoins de la société », explique-t-elle. C’est ainsi qu’elle suit aujourd’hui le programme de l’école de management de Grenoble « responsable commercial et marketing », dispensé au lycée Jeanne Périmond de Marseille. « J’occupe déjà d’intéressantes responsabilités dans l’entreprise, travaillant à la fois à l’export sur la Scandinavie mais surtout l’Italie et auprès de l’industrie et de la grande distribution française », se félicite Loussarine Kouvadjian.

 

Trois questions à

Lucie Liversain, professeur référente BTS CI au lycée Flaubert de Rouen.

Le Moci. Comment ce diplôme bac+2 s’intègre-t-il dans le schéma européen LMD (licence maîtrise doctorat) ?
Lucie Liversain. La formation permet de valider 120 crédits ECTS, ce qui donne accès à la troisième année de certaines licences en Europe. Pour faciliter l’intégration de nos diplômés dans ces programmes, nous travaillons à la mise en place d’un projet Erasmus+. Il nous permettra de nouer des partenariats avec des universités européennes reconnaissant notre formation, ce qui simplifiera la démarche des étudiants. Parallèlement, nous voudrions proposer au sein du BTS des échanges, de trois mois au plus, permettant à nos élèves de valider une partie de la formation à l’étranger.

 

Le Moci. Quelles autres expériences à l’international propose votre établissement ?
L. L. Nous disposons au sein du BTS d’une junior entreprise dont l’objectif est de travailler pour des start-up et PME qui veulent exporter ou renforcer leur développement à l’international. La junior entreprise met à disposition des étudiants qui mènent des missions de prospection à l’étranger. Nous avons mis en place toute une pédagogie de cours qui s’appuie sur ces missions, qui concernent l’ensemble des étudiants, en plus des stages déjà réalisés.

 

Le Moci. Le V.I.E. représente-t-il également une opportunité pour vos élèves ?
L. L. En théorie, ils ont la possibilité de partir en V.I.E., mais cela se révèle plus compliqué dans les faits car les entreprises recrutent principalement à bac+5 pour ce genre de mission. Le lycée propose une licence en alternance commerce développement international, puis des diplômes bac+5 d’acheteur industriel et responsable commercial export. C’est donc plutôt ces étudiants en bac+5 que nous orientons vers un V.I.E.

Propos recueillis par Gaëlle Ginibrière

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