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Guide 2019 des formations au CI : le palmarès 2019

Quoi de mieux qu’un palmarès de diplômes accompagné d’un guide pour y voir plus clair dans la jungle des formations supérieures qui peuvent conduire à une carrière à l’international ? De bac +2 à bac +6, le choix est en effet relativement large pour les jeunes talents qui s’intéressent aux métiers du commerce international (C.I.) ou plus largement au développement international des entreprises.

 

Le Palmarès des formations initiales au commerce international du Moci, dont c’est la dixième édition cette année, est un incontournable de notre numéro spécial formations. Répartis en huit catégories, les classements ont été réalisés en partenariat avec la société Sphinx Institute. Comme les années précédentes, la professionnalisation et l’internationalisation des cursus constituent le principal prisme du Palmarès. Un guide des métiers et des formations initiales au commerce international l’accompagne.

Qu’il s’agisse du classement des meilleures écoles européennes du Financial Times (26 classées dans les 100 premières) ou celui des meilleurs masters en management (24 établissements dans le top 100 européen), les grandes écoles françaises confortent leur rang dans l’enseignement supérieur européen en management. Avec pour point fort notamment l’internationalisation de leurs programmes, de leur corps professoral et de leur administration. Une excellence qui ne doit cependant pas faire oublier la qualité de toutes les autres formations de bac +2 à bac +5 – qui sont parfois davantage adaptées au commerce international tel qu’il se pratique dans les PME et ETI.

 

Du BTS aux mastères et MBA
C’est cette riche palette de cursus que souhaite valoriser le Palmarès du Moci, depuis le toujours prisé BTS commerce international jusqu’au niveau bac+5 ou 6, à travers le diplôme de master, le mastère spécialisé et le master of science – deux accréditations de la Conférence des grandes écoles (CGE) – ou encore les MBA – un diplôme reconnu internationalement.

Dans cette dixième édition, 204 établissements figurent au classement des BTS commerce international établi d’après les résultats fournis par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.

Par ailleurs, dans les sept autres catégories, 83 responsables de programmes ont répondu à l’enquête 2019 du Moci.

Les formations de niveau bac +3 et bac +4 représentent respectivement 16 % et 8 % des répondants. Les licences et licences professionnelles comptent pour 22 % des bac +3, le reste correspondant à des bachelors d’écoles de management en 3 ans, des programmes qui poursuivent leur essor depuis plusieurs années. À bac +4, les formations sont composées de bachelors en 4 ans d’école de commerce et d’une formation d’IAE.

Les formations de niveau master ou plus – présentes dans cinq catégories – comptent cette année pour 61 % des répondants, une part en baisse par rapport à l’année dernière. Les Masters 2 universitaires sont toujours les plus représentés (35 %) et nous avons choisi dans le Palmarès de distinguer les masters 2 délivrés par un IAE (Institut d’administration des entreprises, des écoles universitaires de management) et ceux délivrés dans les filières classiques des universités. Les masters of science (MSc) accrédités par la CGE représentent 29 % des répondants, alors que les mastères spécialisés (MS) seulement 4 %. Rien d’étonnant cependant car la plupart des MS axés sur l’international ont été reformatés ces dernières années en MSc (un diplôme connu dans le monde académique anglo-saxon) pour capter les étudiants étrangers.

Quant aux Programmes Grande école (PGE) des écoles de commerce et écoles spécialisées, ils ne sont que 19 % des répondants (-7 points par rapport à l’année dernière).

Le guide qui suit le Palmarès a été enrichi de quelques métiers complémentaires et de nouvelles formations initiales au commerce international. Il se veut un outil pour aiguiller les étudiants dans leur orientation et pour les employeurs qui veulent mieux appréhender le touffu marché des formations initiales au commerce international.

Gaëlle Ginibrière

 

Les numéros 1 pour 2019

Executive MBA et MBA : Aerospace MBA de Toulouse Business School
Master of Science (MSc) et Masters Spécialisés (Bac +5) : MSc in International Business de Skema Business School
Programme Grande Ecole (PGE) : Mastère PGE de Toulouse Business School
Masters des IAE : Master International Trade MIT de IAE Nice
Master 2 Universitaires (bac +5) hors IAE : Master Commerce International de l’INALCO
Formations Bac +4 : BBA in Global Management de Skema Business School
Formations Bac +3 : Bachelor en management de Toulouse Business School
BTS CI : Le succès confirmé du BTS CI

 

Les fondements du classement

1/ La méthodologie
Le palmarès des formations au commerce international du Moci est une exclusivité et son objectif est moins de décerner un satisfecit que de fournir un guide pour se repérer dans la jungle des formations. Il repose sur une enquête par questionnaire menée par e-mail et à l’aide d’outils numérique auprès des établissements de l’enseignement supérieur, publics et privés. Cette enquête est administrée par l’Institut Le Sphinx, partenaire historique de ce classement. Tous les détails de l’organisation de cette enquête sont fournis à la fin de la présentation des différents classements.
Nous souhaitons rappeler ici comment les notes sont attribuées. Chaque question renvoie à un critère, lequel bénéficie d’une note pondérée selon l’importance qui lui a été attribuée par un comité d’experts et de chefs d’entreprises (voir ci-après) en 2012, lors de la création de ce palmarès.
Un exemple : le pourcentage d’enseignants exerçant un métier du commerce international est le plus valorisé des critères avec une note sur 20 bénéficiant d’un coefficient de 1,75 à 2 selon les cursus. En revanche, les accréditations officielles comme AACSB sont beaucoup moins valorisées avec une note sur 10 et un coefficient de 1.

2/ Des critères qualitatifs, pondérés par des professionnels
Les critères appliqués pour pondérer les scores obtenus par chaque programme ont été établis et validés, à l’automne 2012, par des personnalités qualifiées issues du monde économique, toutes expérimentées sur les problématiques du développement international des entreprises. Leur pertinence restant entière, ils ont été reconduits à l’identique pour les palmarès suivants, dont celui de 2019 que nous présentons dans le président guide.

Voici, pour mémoire, les experts qui ont participé à ce travail de pondération à l’époque. Nous précisions leurs fonctions actuelles :
• Jean-Michel Bérard (Conseiller du commerce extérieur de la France-CCEF, fondateur et président du directoire d’Esker).
• Perrine Buhler (présidente du directoire et directrice générale des filiales du Groupe Devexport, spécialisé dans le commerce et l’accompagnement des entreprises à l’international).
• Alix Camus (ancienne directrice générale du Conseil français des investisseurs en Afrique).
• Elizabeth Ducottet (présidente de la société Thuasne, et co-présidente du METI, le Mouvement des ETI).
• Bruno Leoty (chargé d’affaires au sein de la société d’accompagnement à l’international-SAI Altios international).
• Jean Pautrot (CCEF et coach certifié, président du Conseil Magellan de la mobilité internationale, ancien directeur mobilité Groupe Services d’EDF).
• Philippe Van de Sompele (associé et directeur des opérations d’Isybot).
• Marc Verger (président de Berlitz France).
• Claude Vialade (fondatrice, en 1995, et présidente de la SAS Les domaines Auriol).
• La rédaction du Moci, média de référence sur le commerce international.

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