Formation : des besoins multiples

L’économie ne se développera pas sans une diversification hors des hydrocarbures et l’établissement de procédures et de méthodes modernes de gestion. La formation professionnelle est donc essentielle. Et ce, finalement, dans tous les secteurs, y compris le pétrole.

La chambre de commerce franco-libyenne envisage d’inviter des experts libyens dans les écoles professionnelles de l’Hexagone. Objectif : sélectionner des filières, mettre en place des programmes de formation, des hautes technologies au tourisme et à l’hôtellerie. Ainsi, l’Institut français du pétrole Énergies nouvelles (IFPEN) pourrait être sollicité dans le domaine des hydrocarbures.

Souvent qualifié d’archaïque, le secteur bancaire a besoin d’une mise à niveau. Celle-ci pourrait être soutenue dans l’avenir par l’Union européenne. De son côté, le Centre français de formation bancaire (CFBP), en coopération avec son partenaire tunisien, l’Association professionnelle des banques de Tunisie (APTBEF), a déjà signé un accord de coopération générale avec l’Institut des études bancaires et financières (IBFS), relevant de la Banque centrale libyenne (CBL). Ce, en juin 2010.

La France étant un grand pays agricole, les Libyens comptent énormément sur le savoir-faire tricolore dans l’agroalimentaire. Les messages que les autorités ont fait passer sont sans ambiguïté : pas de projet sans formation. Une priorité a déjà été avancée par Tripoli : la formation de boulangers et de meuniers libyens sur place ou dans l’Hexagone. 

F. P.