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Guide 2018 (non officiel) des réseaux d’affaires francophones : réseaux métiers

 

 

 

 

 

 

Réseau des juristes d’entreprises francophones
Le Réseau des juristes d’entreprises francophones a été lancé officiellement en février 2018 par l’Association française des juristes d’entreprise (AFJE) pour développer ou participer à l’émergence du métier de juriste d’entreprise dans les pays francophones.
Objectifs : permettre un partage des meilleures pratiques « bests practices » et du savoir-faire entre les juristes exerçant dans un pays ayant le français pour langue officielle et partageant une culture juridique semblable ; participer à l’amélioration de la formation initiale et continue des juristes d’entreprise.
Site web : www.afje.org

 

FOCUS

Un réseau qui s’agrandit
À fin avril 2018, le réseau piloté par l’AFJE a été rejoint par l’Association camerounaise des juristes d’entreprise (ACJE), l’Association congolaise pour la promotion des juristes d’entreprises (ACPJE), l’Association des juristes d’entreprises du Congo-Brazzaville (AJEC), l’Association des juristes d’entreprises de Côte d’Ivoire (AJECI), le Cercle marocain des directions juridiques (CMDJ) et l’Institut belge des juristes d’entreprises. Le réseau s’agrandit et pourrait bientôt être rejoint par des juristes de Suisse et du Québec.
Le réseau a également pour objectifs de participer au développement d’un climat des affaires propice à la compétitivité des entreprises et participer à l’influence du droit français à l’international.

 

Association du notariat francophone (ANF)
L’Association du notariat francophone a été créée sur l’initiative de la profession notariale, avec le soutien du ministère français de la Francophonie, le 17 mars 1992 à Paris.
Objectifs : développer les liens entre les notaires francophones et les divers notariats d’expression française, afin de faciliter la coopération transfrontalière ; mettre en commun les moyens matériels et humains à travers la réalisation de projets d’intérêt commun et échanger les expériences ; susciter la tenue, à intervalles réguliers, d’assises du notariat francophone.
Site web : www.notariat-francophone.org

 

Association francophone de comptabilité (AFC)
Créée en 1979, l’Association française de comptabilité (AFC) est devenue en 2002 l’Association francophone de comptabilité. Aujourd’hui, l’AFC regroupe plus de 400 membres, principalement des enseignants et chercheurs, issus des écoles de commerce et des universités, dans les disciplines de la comptabilité, du contrôle de gestion et de l’audit.
Objectifs : contribuer au développement et à la diffusion des connaissances dans ces domaines ; créer et entretenir des réseaux d’échanges nationaux et internationaux entre les personnes concernées par l’enseignement et la recherche en comptabilité, contrôle et audit ; favoriser les liaisons entre les praticiens et les enseignants-chercheurs.
Site web : www.afc-cca.com

 

Le Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique
Le Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique est une association sans but lucratif, créée en janvier 1989 à Lomé au Togo, réunissant l’État-major des banques africaines.
Mission : satisfaire les besoins d’information et de formation de ses membres, susciter et faciliter la réflexion des banquiers africains sur les objectifs à atteindre et sur les moyens à mettre en œuvre.
Activité du club : forum d’été, journées annuelles, voyages d’études, colloques.
Site web : www.club-banque.net

 

FOCUS

Un discret club de banquiers africains au tropisme francophone
Le Club des dirigeants de banques et d’établissements de crédit d’Afrique (www.club-banque.net), dont le siège est à Lomé (Togo) est une vieille histoire : il fêtera ses 30 ans l’an prochain. Sa création remonte à 1989 après une rencontre d’une trentaine de dirigeants de banques africains organisée par le Centre de formation à la profession bancaire (CFPB, www.cfpb.fr) qui les avait formés. « Au-delà des relations professionnelles et du partage d’informations, c’est plutôt un réseau d’amis » souligne Alain Le Noir, fondateur et toujours conseiller du président du Club, ancien dirigeant de l’Observatoire de la finance durable (Skema). « Nous travaillons toujours de façon informelle, en réseau, et c’est peut-être pour cela que nous existons toujours ». Le Club compte une cinquantaine de membres, tous présidents ou directeurs de banques adhérant à titre personnel, avec une majorité opérant en Afrique francophone. Il est actuellement présidé par Aissata Sidibé/Koné, directrice générale de Coris Bank Mali. Les membres se retrouvent chaque année pour leur assemblée générale et lors d’une université d’été, chaque fois dans un pays différent. Le poids de la culture bancaire française, réel au départ, s’est atténué avec le temps : les grands réseaux bancaires français se sont en effet progressivement retirés d’Afrique francophone au profit des banques marocaines – à l’exception notable de la Société Générale – et des acteurs africains comme Coris Bank ou Orabank ont émergé. En outre, la mondialisation des règles prudentielles a fait son œuvre. « La culture bancaire française reste et nous avons la langue française en partage. Mais avec Bâle, la réglementation est devenue mondiale ». Le tropisme francophone demeure toutefois car la volonté d’ouverture aux banquiers d’Afrique anglophone n’a pas eu jusqu’à présent le succès escompté.

 

FOCUS

L’Ohada à fait émerger un espace international d’affaires africain et francophone

Créée en octobre 1993, l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires (Ohada, www.ohada.org), dont les bases s’inspirent du droit écrit français, regroupe aujourd’hui 17 état-membres* dont l’environnement juridique des affaires a été progressivement harmonisé par les Actes uniformes de l’Organisation et leur mise en œuvre. De nombreux réseaux de professionnels se sont constitués dans les pays mais aussi à l’international, autour de cet espace. « La plupart des professions juridiques se sont dotées d’organisations internationales regroupant leurs membres francophones » observe Jean-Jacques Lecat, avocat associé de l’équipe Afrique CMS Bureau Francis Lefebvre et président de la Commission juridique et fiscale du Conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN). Mais l’Ohada a particulièrement motivé « la coopération entre les professionnels des états-membres ».
C’est ainsi que s’est constituée fin 2015 une Conférence des barreaux des états-membres de l’Ohada dont l’objectif est de susciter entre ses membres coopération et échanges sur les pratiques communes (http://conferencebarreauxohada.org). Des notaires travaillent sur le statut des terres (Association du notariat francophone/ANF – www.notariat-francophone.org) et des huissiers sur les voies d’exécution (l’Union internationale des huissiers de justice / UIHJ – www.uihj.com/fr/- est en contact étroit avec l’Ohada et organise régulièrement dans les pays membres des formations, via l’Unité de formation des huissiers de justice africains/Ufohja).
Autre initiative : un projet franco-africain d’école numérique du droit Ohada en cours de gestation, qui visera à accroître la diffusion de ce droit via Internet. « Il y a des initiatives franco-africaines, mais également purement africaines », observe Jean-Jacques Lecat.
Mais pour ce spécialiste de l’Afrique, « l’Ohada favorise le développement des affaires d’abord au bénéfice des pays membres » en abolissant les barrières du droit et des réglementations. « Cet espace va plus loin que les Unions économiques régionales comme l’Uemoa ou la Cemac qui, à l’instar de l’Union européenne, visent à harmoniser les règles concernant la libre circulation des biens, des personnes, des capitaux et des services : l’Ohada ne s’arrête pas là, elle établit un droit uniforme dans des domaines tels que le droit des sociétés commerciales, les procédures collectives, le recouvrement des créances, les suretés, l’arbitrage dont les dispositions viennent d’être révisées, la médiation, objet du plus récent et dixième Acte Uniforme » souligne l’avocat français. Cerise sur le gâteau : il existe aussi une Cours de justice commune, la Cour Commune de Justice et d’arbitrage (CCJA), qui siège à Abidjan mais peut se déplacer dans les Etats-membres. Elle a rendu son premier jugement en 2001.
Si les entreprises françaises bénéficient de cette simplification de l’environnement des affaires, les autres entreprises étrangères aussi, et bien sûr les sociétés africaines : « On l’oublie souvent mais dans cet espace, c’est aussi devenu plus facile pour les entreprises africaines de s’internationaliser pour devenir panafricaines et certaines d’entre elles concurrencent aujourd’hui les grands comptes ».

*Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, RDC, Sénégal, Tchad, Togo

 

Union bancaire francophone (UBF)
Objectif : développer l’échange et le partage d’informations et de connaissances, ainsi que la construction d’un réseau entre les associations bancaires des pays francophones sur des sujets d’intérêt commun.
Membres : associations professionnelles de banques ou fédérations d’associations professionnelles de banques, au niveau national ou régional.
Activité du réseau : l’UBF organise régulièrement des événements internationaux (conférences et ateliers) sur des sujets d’intérêt commun pour ses membres, pour faire progresser les systèmes bancaires au service de tous les publics.
Site web : www.ubf-banques.org

 

Club médical numérique francophone & innovation santé (CMNFIS)
Né en février 2016, le CMNFIS a pour ambition de créer un écosystème qui accélère l’émergence de solutions innovantes pour répondre aux nouveaux besoins des professionnels de santé.
Objectif : offrir une formation médicale aux professionnels de santé attirés par les nouvelles technologies médicales.
Mission : sur le continent africain, le club met en place des axes de coopération nord-sud principalement dans les pays francophones et facilite le transfert de savoirs, savoir-faire pour le développement d’une santé numérique adaptée aux besoins locaux.
Site web : http://www.clubmedicalnumerique.org

 

FOCUS

Un réseau d’avocats francophones en Amérique latine
Début juillet, est né le premier réseau d’avocats francophones en Amérique latine. Créé notamment à l’initiative de Charles-Henry Chenut, avocat français et Conseiller du commerce extérieur de la France, fondateur et associé-gérant du cabinet Chenut Oliveira Santiago, fortement implanté au Brésil mais aussi en France et au Portugal, il rassemble dans un premier temps des avocats de cinq pays d’Amérique latine (Brésil, Colombie, Argentine, Mexique, Costa Rica). Cette initiative répond d’abord à un désir des intéressés de trouver un cadre qui favorise la mise en contact et les échanges. Le besoin est né également du marché : « On se structure aussi pour répondre à une demande de nos clients », et le besoin ne s’arrête pas à la seule pratique de la langue française, mais va jusqu’à la connaissance de la culture locale des affaires : « Je ne veux pas du bilinguisme, mais du biculturalisme » résume C-H Chenut, dont le cabinet emploie près de 120 Brésiliens au Brésil, lui-même étant le seul avocat français. Aujourd’hui, pour un cabinet d’avocat d’affaires comme le sien, il ne s’agit plus de se contenter de fournir seulement du conseil juridique : « on offre un conseil stratégique à l’export, une structuration d’implantation allant bien au-delà des seules questions de droit et on fait travailler de nombreux autres réseaux comme les experts-comptables francophones ». 

Christine Gilguy

 

 

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