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Moci communication Kazakhstan 2019. Les échanges bilatéraux franco-kazakhstanais au beau fixe

 

 

 

 

 

 

 

La France, huitième fournisseur du Kazakhstan, a enregistré en 2018 un rebond de ses exportations, tirées par le secteur de l’informatique, de l’électronique et de l’optique. En termes d’investissements directs étrangers, les entreprises hexagonales, solidement implantées dans des secteurs clefs de l’économie kazakhstanaise, arrivent en cinquième position.

 

Huitième fournisseur du Kazakhstan selon les douanes françaises (derrière la Russie, la Chine, l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis, la Corée du Sud et l’Ouzbékistan), la France a cependant augmenté sa part de marché entre 2017 et 2018, passant de 1,8 % à 2 % (contre 5,1 % pour l’Allemagne et 4,6 % pour l’Italie). En 2018, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré un recul de 14,1 %, s’expliquant essentiellement par une diminution de 16,1 % de nos importations qui sont repassées sous la barre des 3 milliards et demeurent principalement composées d’hydrocarbures.

Du fait de ces importations massives de pétrole, la balance commerciale entre la France et le Kazakhstan est structurellement déficitaire en notre défaveur. Entre 2012 et 2016, la France avait cependant réduit son déficit commercial en grande partie grâce à la baisse du prix moyen du baril, reparti à la hausse en 2017. La diminution de notre facture énergétique en 2018 tient non pas à une baisse du cours du brut mais à une diminution des volumes importés au profit d’autres fournisseurs en hydrocarbures tels la Russie, le Nigeria, l’Algérie et l’Arabie Saoudite.

 

Rebond des exportations françaises en 2018
Toujours est-il que les exportations françaises, en fort recul l’année précédente, ont bondi de 8,7 % entre 2017 et 2018. Avec 22,2 % du total, les produits informatiques, électroniques et optiques arrivent en tête, enregistrant une progression de 65 %. Une forte hausse due à l’envolée des ventes d’instruments et appareils de mesure, d’essai et de navigation, passées de 17,7 millions d’euros en 2017 à 44,4 millions d’euros l’année suivante. Viennent ensuite, les produits chimiques, parfums et cosmétiques (16,7 %), les produits pharmaceutiques (16,3 %) et le matériel de transport (12 %).

Du côté des investissements directs étrangers (IDE), le Kazakhstan a connu une décennie faste entre 1999 et 2009 : au cours de cette période, leur flux a été multiplié par 10, bénéficiant principalement au secteur des hydrocarbures. En 2018, le stock total d’IDE, qui représentait 10 milliards de dollars en 2010, a atteint 149,2 milliards de dollars, soit 87,5 % du PIB, selon les données de la Cnuced. Cette dernière note une décélération des flux d’IDE ces dernières années : 13 milliards de dollars en 2018, contre 26 milliards en 2017, 37 milliards en 2016 et une moyenne de 39 milliards de dollars injectées tous les ans dans l’économie kazakhstanaise sur la période 2006-2015.

 

Des entreprises françaises solidement implantées

Avec un stock d’environ 15,3 milliards de dollars, la France se situe en cinquième position des investisseurs au Kazakhstan. Elle est présente, et depuis longtemps, dans le secteur
de l’énergie : Total y a débuté ses activités en 1992 et Orano y a créé en 1996 une co-entreprise, Katco, avec Kazatomprom, la compagnie minière nationale. Avec l’arrivée de grands groupes industriels, la France a diversifié sa présence dans les années 2010. Des partenariats ont été mis en place dans les transports ferroviaires (Alstom produit des locomotives électriques à Astana), l’aéronautique (Airbus Helicopters produit également sur place) et l’automobile (Peugeot possède une chaîne d’assemblage à Kostanaï).
Autre secteur dans lequel les entreprises françaises sont bien représentées : l’espace et la défense. Airbus Defence & Space a créé avec un partenaire local une entreprise (Ghalam) chargée de construire et d’exploiter un centre d’assemblage, d’intégration et de test de satellites. Le groupe Thales a quant à lui participé à l’élaboration de trois satellites de télécommunications pour le Kazakhstan et produit également des radars dans la région d’Almaty. Les entreprises françaises sont aussi très actives dans l’agroalimentaire grâce à Danone, Lactalis et Soufflet qui possède une malterie sur place.
La présence française est également notable dans les matériaux de construction (Vicat), les gaz industriels (Air Liquide) et la grande distribution (Leroy Merlin et Decathlon).

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