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Moci communication Kazakhstan 2019. Chimie et pétrochimie, un grand potentiel de développement

Environ 90 % des besoins du pays en produits pétrochimiques sont satisfaits par les importations. Néanmoins, le pays dispose d’importantes réserves d’hydrocarbures et peut fabriquer des produits pétrochimiques afin de satisfaire la demande intérieure mais aussi pour exporter vers les marchés étrangers.

 

Un retour sur investissement élevé et un effet multiplicateur triple sur les industries qui lui sont liées rendent le secteur pétrochimique très attractif. Et le taux de croissance de la population mondiale est une garantie d’une croissance stable de la production de produits polymériques à la fois en Europe et dans les pays du Sud-Est asiatique. Une demande croissante et une productivité du travail élevée confirment les perspectives encourageantes de l’industrie pétrochimique. Aujourd’hui, un consommateur mondial moyen dépense en moyenne quelque 600 $ par an en produits pétrochimiques et selon toutes les prévisions, cette consommation ne va faire qu’augmenter.

 

L’importance des ZES
Dans ces conditions, le développement de l’industrie pétrochimique est une priorité pour le Kazakhstan, dans la mesure où le pays dispose de nombreux avantages, notamment l’accès à des matières premières bon marché et la faiblesse des coûts de transaction.

Des Zones économiques spéciales (ZES) ont été créées pour le développement du secteur avec un régime préférentiel pour faire des affaires dans les régions d’Atyrau et de Zhamby. Le choix de ces régions n’est pas accidentel. Celles-ci ont une base industrielle et de solides industries locales traditionnelles (pétrochimie et agricole).

Dans les ZES, toutes les conditions sont réunies pour le fonctionnement efficace de nouvelles usines pétrochimiques à cycle complet et la construction des infrastructures nécessaires (routes, ponts, gares ferroviaires, systèmes d’adduction d’eau potable, lignes de transmission électriques et sous-stations).

Néanmoins, les projets prometteurs pour les investisseurs ne sont pas seulement limités à ces deux zones. Il est envisagé de mettre en œuvre un projet très intéressant dans la région du Turkestan : la construction d’une usine pour la production d’huiles de base. Les matières premières pour la production seront fournies par la raffinerie PetroKazathstan Oil Products LLP située dans la même région, et les produits raffinés seront vendus à des entreprises locales en vue de fabriquer des lubrifiants et des huiles moteurs. À cela s’ajoutent des perspectives intéressantes à l’exportation. Il y a déjà des accords préliminaires pour des ventes en Chine.

 

Le raffinage en expansion
Dans la même région, Standard Petroleum envisage de construire une raffinerie pour produire des huiles moteurs et des produits pétrochimiques. Actuellement, trois raffineries sont opérationnelles au Kazakhstan, et couvrent seulement 70 % de la demande domestique. La modernisation de la raffinerie de Shymkent fournit une « réserve » jusqu’à 2023, mais la consommation va continuer à augmenter pendant les années à venir : la construction d‘une quatrième raffinerie sera nécessaire.

De surcroît, le Kazakhstan a des projets très ambitieux d’exportation non seulement de pétrole brut mais aussi de produits pétrochimiques. Des pays voisins, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Bélarus et d’autres, se sont déclarés prêts à importer des produits pétroliers du Kazakhstan. Et dans la Russie voisine, comme en Chine, la demande annuelle en produits pétrochimiques, tels que les polymères, la naphtaline et le benzène, progresse régulièrement.

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