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Les pratiques de paiement au Cameroun

 

 

 

 

 

 

 

1/ Notes de risque pays
OCDE : 6/7 (janvier 2014)
Euler Hermes : risque significatif (avril 2014)
Coface : C (avril 2014)
Credendo (ex. Ducroire) : court terme : 4/7 ; commercial : C (élevé) ; risque de transfert : 5/7 (25 avril 2014).

2/ Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur
Informations disponibles basiques et peu fiables. Institutionnels et milieux d’affaires français implantées localement demeurent la meilleure source.

3/ Moyens de paiement
Le Cameroun est membre de la zone franc, via la Cemac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale) dont l’institut d’émission est la BEAC (Banque centrale des États d’Afrique Centrale).
Le franc CFA est rattaché à l’euro, avec une parité garantie par le Trésor français. Mais sa convertibilité et les transferts sont soumis à une réglementation des changes stricte : les transferts de fonds vers l’étranger, notamment, sont autorisés par la BEAC sur justificatif et doivent passer par un intermédiaire agréé (établissements financiers).

Meilleure monnaie de facturation des échanges
L’euro.

Conseillés
Selon le montant, virement bancaire s’il y a possibilité de le faire garantir par une lettre de crédit stand-by (de plus en plus pratiquée) ou par une couverture d’assurance-crédit, ou crédit documentaire irrévocable et confirmé.

Déconseillés
Tous les autres.

4/ Conditions de paiement
Délais de paiement habituels
Le paiement d’avance est fortement recommandé. Si la transaction se fait par crédit documentaire, demander un paiement à vue ou à 30 à 60 jours.

Risques de retards de paiement
Les retards sont très fréquents si les opérations ne sont pas sécurisées par une garantie et peuvent aller de 30 à 60 jours, voire plusieurs mois. Ils sont le plus souvent dus à un problème de devises (non-disponibilité au moment du transfert) mais aussi à des problèmes de trésorerie dus à l’insuffisance du soutien bancaire aux PME camerounaises.

Acomptes à la commande
Très fortement recommandés. Veiller à sécuriser le règlement du solde.

5/ Garanties bancaires locales
Il est possible d’en obtenir. La lettre de crédit stand-by, parfois ouverte en pool, se pratique de plus en plus.

6/ Tribunal compétent en cas de litige
• En principe, tribunal local.
• Pour le droit applicable, le droit local est favorable. Le Cameroun adhère en effet à l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation africaine du droit des affaires), un traité qui a permis le développement d’un système harmonisé de droit africain. Il offre un cadre juridique clair et précis. De plus en plus de contrats sont soumis à ce droit.
• Une action devant un tribunal français est possible mais l’exécution au Cameroun est longue.

Extrait de la fiche du Cameroun de « l’Atlas 2014 des risques pays à l’usage des exportateurs du Moci », paru le 12 juin 2014. A retrouver sur https://www.lemoci.com/pays/cameroun/

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