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Guide business Vietnam 2015 : relations bilatérales, la France doit être plus offensive

La livraison d’Airbus va booster les exportations françaises cette année. Mais au-delà de cet envol, les entreprises françaises doivent profiter du nouveau souffle donné par l’Année croisée France-Vietnam pour décoller dans des secteurs où elles sont attendues.

Entre 2013 et 2014, les exportations françaises au Vietnam ont augmenté de 8,6 %, passant ainsi de 704 millions à 784 millions d’euros, pendant que les importations progressaient de 8,3 % à un peu plus de 3 milliards. Bonne nouvelle cette année, les ventes de l’Hexagone pourraient doubler, grâce, en grande partie, à la livraison d’Airbus 350 à Vietnam Airlines et d’A 320 à Vietjet.

Deuxième poste d’exportation l’an dernier, avec près de 146 millions d’euros, il devrait donc prendre la première place à la pharmacie, qui affichait un montant de 148 millions en 2014. L’an passé, l’agroalimentaire obtenait la troisième position, avec environ 125 millions d’euros, devançant le pôle chimie-parfumerie-cosmétiques, avec 85 millions, et le machinisme industriel et agricole avec plus de 66 millions. En 2014, ce sont ainsi environ 2 200 entreprises françaises indépendantes qui ont exporté au Vietnam.

La récente « Année croisée France-Vietnam » 2013-2014, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, a mis en lumière toutes les facettes du partenariat bilatéral : politique, universitaire, culturel et bien sûr économique. Lors du Forum d’affaires d’avril 2013, Business France a notamment mobilisé à Ho Chi Minh-Ville 130 entreprises françaises et plus de 700 entreprises vietnamiennes.
Selon Guillaume Crouzet, directeur général de la Chambre française de commerce et d’industrie au Vietnam, les entreprises françaises doivent développer une stratégie d’implantation, en créant un bureau de représentation au Vietnam. Disposer d’une présence locale peut se révéler incontournable dans les infrastructures, l’environnement, le BTP (bâtiment et travaux publics).

Les experts de Business France estiment que le Vietnam doit encore relever trois défis structurels majeurs que sont le développement d’infrastructures de base (routes, chemins de fer, ports, énergie, eau), la formation professionnelle des jeunes et la modernisation institutionnelle. Il doit aussi réformer son système bancaire et ses entreprises d’État et faire face à la baisse attendue, ou moindre attractivité, de l’aide publique au développement, liée au passage au statut de pays à revenu intermédiaire (PRI), qui le conduit d’ores et déjà à explorer d’autres mécanismes de financement, comme les partenariats public-privé. Il doit enfin s’attacher à davantage de transparence dans l’environnement des affaires et des marchés publics ainsi qu’à une meilleure sécurité juridique.

Mais la tendance de fond est porteuse. La feuille de route économique du gouvernement, qui s’appuie sur un plan quinquennal et une stratégie de développement socio-économique à 10 ans, met en valeur certains secteurs porteurs : infrastructures (aéroportuaires, portuaires, transports urbains, électricité etc.), environnement, efficacité énergétique, filières animales, machinisme agricole, agroalimentaire, vins et spiritueux. De nouveaux axes de développement apparaissent autour du tourisme, de la santé, la cosmétique, la distribution moderne, le luxe ou encore des télécommunications et de l’informatique d’entreprise.

 Truong Giang

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