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Les secteurs porteurs pour les entreprises françaises

Santé et pharmacie
Le système privé continue d’investir dans des produits, équipements et services innovants, tandis que le gouvernement cherche à relever la qualité du secteur de santé public, qui s’adresse à 80 % de la population. La construction de nouveaux hôpitaux et la rénovation des établissements existants, l’approvisionnement en équipement de haute technologie sont prévus pour les années à venir. Les technologies françaises bénéficient d’une excellente réputation. 

Automobile

Le secteur des équipements automobiles représente environ 10 % des exportations industrielles. L’Afrique du Sud exporte des véhicules vers plus de 70 pays, principalement le Japon, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Équipements pour l’agriculture
L’Afrique du Sud est un grand exportateur de produits agricoles (8 % du total des exportations). Le pays compte 45 000 fermes à vocation commerciale, qui exploitent plus de 122 millions d’hectares de terres agricoles. Les importations de machines agricoles se sont fortement développées ces dernières années, avec une progression de 27 % entre 2004 et 2009.
 
Le développement de la production de vin (en 2010, l’Afrique du Sud a exporté 400 millions de litres de vin) a par ailleurs suscité une demande accrue en équipements pour la vitiviniculture. Le gouvernement sud-africain souhaite également développer la transformation des produits agricoles afin de créer de la valeur ajoutée.

Infrastructures et transports
Après avoir longtemps vécu sur le capital accumulé pendant le régime de l’apartheid (électricité, transports, télécommunications), l’Afrique du Sud s’est lancée dans plusieurs projets d’envergure afin de moderniser ses infrastructures et son système de transports. Les besoins du pays dans ce domaine continuent d’appeler des investissements considérables dans des secteurs où la France est traditionnellement au premier plan 

Franchise
Le secteur de la franchise, déjà très développé en Afrique du Sud, est en forte croissance (notamment en ce qui concerne les produits de luxe). L’Afrique du Sud dispose des centres commerciaux les plus importants du continent en taille et en nombre et environ 10 millions de consommateurs sud-africains disposent d’un pouvoir d’achat comparable à celui des pays développés. Des opportunités existent dans presque tous les domaines : habillement, restauration, nettoyage à sec, décoration…

Énergie
En 2010, le gouvernement sud-africain a ouvert l’accès au marché de l’électricité aux producteurs indépendants dans un cadre de régulation régi par l’État. L’énergie est un défi important pour l’Afrique du Sud, qui prévoit d’énormes investissements dans les prochaines années pour doubler sa capacité de production, en faisant appel au nucléaire ainsi qu’aux énergies renouvelables. 

Le nucléaire français est présent en Afrique du Sud depuis plus de 30 ans, avec la centrale de Koeberg, près du Cap, à ce jour la seule centrale nucléaire en Afrique. 

P. H.

Témoignage : Xavier Gobille, directeur de Renault Afrique du Sud

La marque Renault est présente en Afrique du Sud depuis 1997, d’abord via un importateur, puis avec la création d’une co-entreprise en 2002. « Renault a eu du succès jusqu’en 2004-2005. Puis les ventes se sont effondrées, jusqu’à se trouver divisées par quatre », relate Xavier Gobille, directeur de Renault Afrique du Sud. « Nous avons fait des erreurs en terme de qualité, de manque d’écoute du client…, reconnaît-il. Face à cet échec, nous avons hésité à nous retirer, puis finalement nous avons opté pour un plan d’attaque. ». Et ça a marché. Alors qu’en 2009, avec la crise, le marché automobile s’effondre de près de 30 % en Afrique du Sud, Renault affiche une progression des ventes de 70 % – 3,1 % de part de marché –, et de 50 % en 2010. « Nous avons réussi à faire passer un message de changement, souligne Xavier Gobille. Nous avons lancé 16 modèles en 18 mois, offert une garantie de cinq ans, un plan d’entretien des voitures… et, bien sûr, mis en place une grande campagne de marketing. » 

Renault RSA emploie désormais 100 personnes au siège (dont seulement 3 expatriés) et environ 300 en comptant les 4 succursales. « Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui veulent des franchises Renault, mais je refuse la majorité des propositions : je veux rester très sélectif et pouvoir effectuer un suivi très minutieux de la qualité du
service. Par ailleurs, nous avons refusé de couper dans les budgets et misons plutôt sur l’investissement et la formation car nous préparons l’avenir. » Depuis janvier 2009, Renault produit la Sandero, une berline économique conçue pour les pays émergents, dans l’usine Nissan-Renault située près de Pretoria, et étudie actuellement la possibilité d’y construire d’autres modèles. 

P. H.


Témoignage : Martin Van Wyck, directeur de Prismaflex


Prismaflex, fabricant français de panneaux d’affichage grand format, est présent en Afrique du Sud depuis une dizaine d’années et exporte sur tout le continent. Cette PME a réussi à intégrer un marché très spécifique. Le bureau de Johannesbourg est désormais le second en taille après Paris. « Nous sommes les leaders sur le marché », constate le directeur sud-africain Martin Van Wyck. « Récemment, nous avons obtenu le contrat pour réaliser la publicité du Gautrain. » Il estime que le marché sud-africain est « compétitif », mais il juge que l’expertise française offre un avantage non négligeable. « Le fait que notre société est présente partout dans le monde nous permet de suivre les nouvelles technologies et de les apporter en Afrique du Sud. De plus, nous offrons un produit qui va de la conception à l’installation en passant par la fabrication, là où les sociétés sud-africaines, plus petites, ne proposent généralement qu’un seul de ces services. » Comme la plupart des PME françaises présentes dans le pays, Prismaflex a fait appel à un directeur sud-africain. Martin Van Wyck dirige Prismaflex Afrique du Sud depuis six ans. « Cela permet d’avoir ici quelqu’un qui comprend bien le marché, ce qui est très important dans notre secteur. La direction à Paris a parfois du mal à comprendre certaines spécificités. Actuellement, j’insiste sur l’importance de se conformer aux critères du BEE (Black Economic Empowerment) pour obtenir certains marchés. C’est quelque chose qui peut être difficile à intégrer depuis l’Europe. » 

P. H.

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