UE / Indonésie : l’Union européenne (UE) a engagé le 22 novembre à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) une procédure de règlement des différends relative aux restrictions à l’exportation instituées par l’Indonésie sur des matières premières utilisées dans la production d’acier inoxydable. « Ces restrictions limitent injustement l’accès des producteurs de l’Union à des matières premières utilisées pour la production d’acier, notamment le nickel, ainsi que les déchets métalliques, le charbon et le coke, le minerai de fer et le chrome », dénonce Bruxelles.
L’UE conteste les mesures suivantes : les restrictions à l’exportation et les interdictions d’exportation de matières premières utilisées pour la production d’acier inoxydable, notamment le nickel; les exigences de transformation dans le pays et les obligations de commercialisation sur le marché intérieur, ainsi que les procédures et exigences complexes et peu claires en matière d’autorisation d’exportation, qui ont une incidence sur l’accès aux matières premières telles que le nickel, mais aussi le fer, le chrome, les déchets et débris métalliques, le charbon et le coke; un régime d’exonération des droits à l’importation qui conditionne l’octroi de certains avantages liés à l’importation de machines, de marchandises et d’autres éléments destinés au processus de production dans des usines nouvelles ou modernisées, à l’utilisation d’au moins 30 % d’équipements et de machines du pays.
Nexans / Vestas : le spécialiste français des infrastructures de câblage pour la transmission d’énergie et de données a remporté un contrat de deux ans portant sur la fourniture à son partenaire Vestas, fabricant d’éoliennes danois, de kits de câbles Windlink® destinés à des éoliennes terrestres en Europe, aux États-Unis et en Chine. Dans le cadre de ce nouveau contrat, Nexans s’appuiera sur sa présence industrielle mondiale dans 34 pays pour fournir des kits de câbles moyenne et basse tension à partir de ses sites de production localisés à proximité des sites de Vestas en Europe, en Chine, aux États-Unis et au Brésil.
Total / Asie du Sud-Est : le groupe pétrolier français, via sa filiale Total Solar Distributed Generation, a ajouté six projets solaires d’une capacité cumulée d’environ 10 mégawattscrêtes (MWc) à son portefeuille d’actifs d’énergies renouvelables en Asie du Sud-Est depuis octobre dernier. Ces projets de production décentralisée sont localisés en Thaïlande, aux Philippines, en Indonésie et à Singapour. En Thaïlande, le fournisseur de solutions d’énergie solaire a démarré la construction d’une installation photovoltaïque sur toiture unique de 7 MWc, la plus grande du pays. Aux Philippines, Total Solar Distributed Generation a mis en place des installations photovoltaïques d’une capacité de 1,2 MWc sur les toits de trois centres commerciaux exploités par Gaisano Capital, l’une des plus grande chaîne de centres commerciaux et de supermarchés de l’archipel. En Indonésie, Total Solar Distributed Generation a fourni une installation photovoltaïque sur toiture d’une capacité de 800 kWc pour la société pétrochimique Chandra Asri Petrochemical. Enfin, dans la cité-État, la filiale de Total dédiée à l’énergie solaire, a installé des panneaux solaires d’une capacité de 500 kWc sur le toit du Carros Centre, premier méga-hub intégré de Singapour dédié à l’univers automobile.
Fives / Belgique : le groupe d’ingénierie industrielle français accompagne la société de services spécialisée dans la logistique et la distribution pharmaceutique, Cophana, dans l’extension de son centre de préparation de commandes pharmaceutiques en Belgique, a-t-il annoncé le 21 novembre dans un communiqué. En août dernier, à l’issue d’un appel d’offres international, Cophana, filiale du groupe McKesson, spécialiste mondial de la distribution pharmaceutique, a attribué à Fives le contrat d’automatisation de son nouveau centre de préparation de commandes basé à Houdeng-Goegnies, en Belgique. Fives va fournir la solution d’automatisation du nouveau centre belge de Cophana. Déployée sur une surface de 14 000m², l’installation pourra traiter la préparation de 800 colis par heure. Ce nouveau site devrait être opérationnel dès septembre 2020, indique Fives dans un communiqué.
Viande blanche / Chine : la fièvre porcine africaine était au menu du conseil spécialisé Viandes blanches de FranceAgriMer, qui s’est réuni le 19 novembre sous la présidence de Jean-Michel Schaeffer et la vice-présidence de Gérard Viel. En Asie, la Chine aurait perdu 30 à 40 % de son cheptel, ce qui l’oblige à importer massivement, principalement d’Espagne et d’Allemagne, mais aussi du Canada, des USA, du Brésil, du Danemark et des Pays-Bas, la France occupant ainsi le huit rang comme fournisseur. Entre octobre 2018 et octobre 2019, la France a exporté 150 000 tonnes de viande de porc, dont 127 000 tonnes depuis janvier 2019. Les exportations de pièces nobles rejoignent désormais les volumes d’abats exportés vers la Chine, témoignant des besoins chinois qui devraient perdurer en 2020. Quant aux exportations de viande de volailles, « elles démarrent progressivement depuis la levée de l’embargo Influenza aviaire », précisait-on chez FranceAgriMer. D’après le compte rendu de son conseil spécialisé Viandes blanches, « dans ce contexte et suite à la visite présidentielle en Chine du 4 au 6 novembre 2019 et de la visite du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à la foire de Nanchang le 15 novembre dernier, 11 nouvelles entreprises françaises (abattoirs et charcuteries) ont été agréées pour l’exportation de viande de porc et charcuterie vers la Chine ainsi que 17 entrepôts » et « l’ouverture du marché des semences porcines est également effectif depuis le 5 novembre dernier, preuve de la volonté du gouvernement chinois de repeupler rapidement ses élevages, alors que les prix payés par les consommateurs atteignent des sommets en Chine (près de 6,5 euro/kilo au détail soit 5 € /kilo poids vif) ». Dernière bonne nouvelle, le protocole d’exportation de viandes volailles signé avec la Chine le 5 novembre 2019 est étendu à toutes les viandes (poulet, dinde, canard, pintade et oie) ainsi qu’au foie gras et aux abats. L’agrément à l’exportation de 4 établissements de la filière volaille, audités en 2015, est en attente, suite à la demande française renouvelée le 7 novembre dernier. Du coup, en France, les cotations du porc, tirées par la demande chinoise, se sont stabilisées depuis plusieurs semaines autour de 1,86 €/kg de carcasse.
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