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Accueil Actualités

Vins et spiritueux / Export : l’année 2020 s’annonce périlleuse pour la France

Par Christine Gilguy
Publié il y a 3 ans
Dans Actualités, L'Info Export
Temps de lecture : 7 mins read
Vins et spiritueux / Export : l’année 2020 s’annonce périlleuse pour la France

François Pargny

Pour l’export de vins et spiritueux, 2020 est celle de tous les dangers sur deux débouchés majeurs de la France : États-Unis et Chine.

Le 15 février, l’Administration Trump doit décider de la reconduction des taxes qu’elle a imposées aux vins français (25 %, hors effervescents) dans le cadre du dossier Airbus.

A cette sanction appliquée depuis le 18 octobre 2019 pour une durée de quatre mois, s’ajoute le ralentissement économique et l’épidémie de coronavirus en Chine, son troisième débouché extérieur, après les États-Unis et le Royaume-Uni.

« 2020 est une année d’incertitudes majeures », a ainsi déclaré le président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (Fevs), Antoine Leccia, le 11 février, lors de Vinexpo Paris, en présence de Louis-Fabrice Latour et Philippe Castéja, tous deux vice-présidents de la Fevs (tous trois de gauche à droite sur notre photo).

A. Leccia : « les bons chiffres de 2019 sont en trompe l’œil »

Lors de son intervention, Antoine Leccia, qui est également président du directoire du groupe AdVini, a déclaré que « les bons chiffres de 2019 sont en trompe l’œil ».

D’un point de vue comptable, tous les voyants sont, effectivement, au vert : un chiffre d’affaires à l’export en hausse de 4,9 % à 14 milliards d’euros, des quantités livrées en hausse de 0,7 % à 195 millions de caisses de 12 bouteilles (soit 9 litres pour les vins et 8,4 % pour les spiritueux) et un excédent commercial confortable en progression aussi de 8,5 % à 12,7 milliards d’euros.

Mais ces bons résultats seraient dus à une bonne séquence aux États-Unis, qui s’est arrêtée à la fin du premier semestre. Si globalement le marché américain a cru de 15,9 % à 3,7 milliards d’euros pour les exportateurs français, la réalité doit être nuancée.

D’abord, parce qu’avant de connaître la décision finale de Washington dans le dossier Airbus, les importateurs américains auraient anticipé, ce qui expliquerait le bilan exceptionnel du cognac au troisième trimestre.

Ensuite, il y aurait eu un décrochage des ventes françaises, dès l’application des sanctions. Ainsi, si les livraisons de l’Hexagone au pays de l’Oncle Sam ont gagné 6,1 % au premier trimestre, 13,8 % au deuxième, 18,3 % au troisième, elles ont plongé de -17,5 % au quatrième, ce qui correspondrait à « 40 millions d’euros de pertes en dix semaines », selon Antoine Leccia. « Et encore, ajoutait-il, il y a certainement eu des anticipations. Sinon, la baisse aurait été plus forte ».

Si l’on se tourne vers les douanes américaines, le bilan serait encore plus lourd, puisque les importations des États-Unis en provenance de France se seraient écroulées en novembre (- 40 %) et décembre (- 50 %). Les deux mois suivants seraient similaires, ce qui équivaudrait à une perte de 100 millions d’euros.

L’État doit compenser une perte de 300 millions d’euros, selon la Fevs

Pour en savoir plus sur l’état du marché américain, la Fevs a confié au cabinet indépendant Finexsi une étude sur les États-Unis, comportant deux volets : une approche du contexte macro-économique et un sondage auprès d’un panel de 100 sociétés françaises représentant les deux tiers des vins et spiritueux vendus outre-Atlantique.

La première approche montre de la part des importateurs locaux des transferts de listing de vins vers d’autres fournisseurs ou de l’attentisme jusqu’à la décision que la Maison Blanche doit prendre le 15 février. Les sanctions auraient aussi un impact négatif auprès du consommateur américain, refusant de payer plus cher.

Alors que les taxes américains portent sur 1,1 milliard d’euros de vin français, la Fevs extrapole une perte de 300 millions d’euros cette année. C’est le montant que la fédération, soutenue par les interprofessions, réclame depuis la deuxième semaine de mars à l’État français, sous forme d’un fonds de compensation.

« Ce n’est pas pour bénéficier d’un avantage, mais c’est pour gommer un désavantage dont nous ne sommes en rien responsables », a tonné Nicolas Ozanam, le délégué général de la Fevs.

Parallèlement, la Fevs se tourne vers Airbus. Ainsi, Antoine Leccia doit rencontrer le patron du groupe aéronautique, Guillaume Faury, le 14 février , mais le président de la Fevs s’est bien gardé de dévoiler la teneur de ses intentions avant la rencontre. « Ce qui est certain, a précisé Nicolas Ozanam, c’est que peu importe que l’État français se tourne vers l’Europe pour ce fonds comme on l’entend dire. En ce qui nous concerne, nous n’avons qu’un interlocuteur, c’est l’État français qui est actionnaire d’Airbus ».

Un tiers des sociétés anticipent un recul de plus de 50 % aux Etats-Unis

Le second volet de l’enquête a permis d’évaluer les inquiétudes des exportateurs tricolores. D’après les résultats, un tiers des entreprises anticipe une perte de chiffre d’affaires (CA) de plus de 50 %, et 60 % de 10 à 50 % du CA.

Autre conclusion de l’enquête, 79 % des sociétés estiment que la situation particulière de leurs produits aux Etats-Unis va perturber leurs achats, 62 % que leurs investissements vont être freinés, 36 % qu’elle aura un impact négatif sur leur trésorerie et 34 % sur l’emploi.

A la tête de la Maison Louis Latour en Bourgogne, le négociant-éleveur Louis-Fabrice Latour a ainsi indiqué que les livraisons de bourgogne sur le marché américain avaient baissé de 28 % en valeur et 4 % en volume en novembre et décembre 2019. Pour le bordeaux, Philippe Castéja, P-dg de Borie Manoux, a cité des baisses de 35 % en valeur et 17 % en volume sur la même période.

« Sur les États-Unis, a plaidé Louis-Fabrice Latour, nous devons être combatifs, nous serrer les coudes et faire preuve de solidarité, car tout le monde est touché ». Il faut, notamment, que « les commerciaux continuent à voyager, qu’ils travaillent pour garder les listings ». En restauration, « on perd des verres, mais on peut aussi s’entendre avec les restaurateurs », assure-t-il.

Il y a, affirme Antoine Leccia, « une prise de conscience générale ». Il faut « une adaptation de la filière », que « non seulement les commerciaux soient concernés, mais aussi les viticulteurs », que les « produits soient adaptés aux marchés ».

Des relations de croissance grâce aux accords de libre-échange

Antoine Leccia plaide encore pour une « diversification » des débouchés. A cet égard, le président de la Fevs s’est réjoui des bons résultats enregistrés au Japon (+ 9,3 %) et au Canada (+ 3 %), deux États avec lesquels l’Union européenne (UE) a conclu un accord de libre-échange (ALE).

De même au Vietnam, la France a augmenté ses exportations de vins et spiritueux de 100 % en cinq ans. Bonne nouvelle pour les exportateurs de l’Hexagone, au moment de la conférence de presse organisée à Vinexpo Paris, le Parlement européen ratifiait l’ALE signé en juin 2019 avec cette nation asiatique. Sept ans après l’entrée en vigueur de l’accord, les vins et spiritueux de l’UE seront ainsi entièrement exonérés de droits de douane (contre respectivement 50 % et 48 % à l’heure actuelle).

Sur l’Asie, la situation est très contrastée. Si les exportations françaises ont reculé de 5 % en Chine à 953 millions d’euros en 2019, la France a gagné des positions dans la région, notamment à Singapour (+ 2,5 %), son quatrième débouché (924 millions d’euros en 2019), après la Chine et devant l’Allemagne (+ 2,6 % à 902 millions d’euros).

Chine : ralentissement économique, compétition et coronavirus

Dans l’ex-Empire du Milieu en fait, les spiritueux français ont bondi de 8 % pendant que les vins ont chuté de 15 %. « Le ralentissement économique conjugué au fait que l’Australie et le Chili bénéficient d’accords avec ce pays leur permettant d’y entrer à taux nul a lourdement pesé sur nos entrées de gamme. Tous les Européens ont été touchés au bénéfice de ces deux pays du Nouveau monde », expliquait Antoine Leccia. D’après les douanes chinoises, la situation serait encore plus préoccupante, puisque les importations en provenance de l’Hexagone auraient plongé de 20 % l’an dernier.

L’épidémie de coronavirus ajoute un nouveau danger. En se fondant sur l’expérience en 2003 du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), un rebond pourrait être escompté fin mars. Pour autant, tentait de rassurer Philippe Castéja, « la consommation en Chine n’est pas totalement arrêtée. De nouvelles méthodes de distribution se développent, par exemple par livreurs à domicile, mais il est certain que nous allons passer six mois compliqués ».

Royaume-Uni, un marché qui restera porteur cette année

Compte tenu des difficultés rencontrées au grand export et alors que l’Union européenne (UE) n’absorbe plus qu’un tiers des exportations françaises de vins et spiritueux, Louis-Fabrice Latour estime qu’il est peut-être temps « de revoir des marchés proches qu’on a peu délaissés ces dernières années, comme l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas ».

En tout cas, selon lui, il faut être « proactif », « inventif » et « innovant ». « Pourquoi pas encore développer plus l’œnotourisme », partageait-il en réponse à une question d’un journaliste. Et il citait aussi le marché français « à ne pas négliger ».

Reste le cas du Royaume-Uni. En dépit du Brexit, la France peut se féliciter d’une poussée de 4,4 % de ses exportations, qui se sont ainsi élevées à 1,39 milliard d’euros en 2019. Le bordeaux, par exemple, a progressé de 15 %.

« C’était une bonne année, et nous pensons que 2020 se déroulera normalement », prévoyait Antoine Leccia. D’autant, ajoutait Louis-Fabrice Latour, que « la livre britannique se tient bien ».

Pour les exportateurs de vins et spiritueux, le véritable enjeu sera 2021. Et, regrettent-ils, c’est l’inconnu, tant que Britanniques et Européens n’ont pas négocié un éventuel accord commercial.

 

François Pargny

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