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Trois questions à Pascale Chabrillat, directrice générale de l’OCEMO

Le Moci. Quel est le rôle de l’Ocemo ?

Pascale Chabrillat.
L’Ocemo (Office de coopération économique pour la Méditerranée et l’Orient) se définit comme porte-voix de la société civile méditerranéenne, un think tank offrant un espace de dialogue entre institutionnels, institutions financières et membres de la société civile. La société civile méditerranéenne a besoin d’être entendue et surtout écoutée des parties prenantes. Nos objectifs ? Centrer notre réflexion et les projets sur les enjeux d’avenir et corréler l’action à cette réflexion avec une parole pluridisciplinaire.

Le Moci. Votre réseau est opérationnel depuis un an. Quel est votre premier bilan ? Et sur quels dossiers travaillez-vous actuellement ?

P. C. Une première phase a été menée : la structure existe et concentre son attention sur l’emploi, la jeunesse et l’entrepreneuriat.

L’Ocemo a lancé une enquête jeunesse sur la région de Marrakech avec l’Observatoire national du développement humain (ONDH) et les premiers résultats valident la méthode et le questionnaire. Nous passons donc à la seconde étape toujours au Maroc avant de nous étendre à d’autres pays. Nous construisons un socle commun avec des éléments objectifs sur la situation des jeunes, sur leur ressenti avec un focus sur l’emploi et leurs attentes.

Nous avons initié la mise en place d’un réseau méditerranéen Nouvelle Chance (MedNC Network) avec les associations Nouvelle chance au Maroc et Nouvel Horizon au Liban. Elles sont en train de lancer plusieurs opérations s’inspirant des Écoles de la deuxième chance en France initiées par Jean-Louis Reiffers. La Tunisie et la Jordanie nous rejoindront sur ce programme et des contacts sont en cours avec l’Algérie.

L’Ocemo travaille également avec le Réseau Méditerranéen des Écoles d’ingénieurs (RMEI) et Euromed Management, sur le développement de Junior entreprises au Liban, en Égypte et au Maroc.
Dans le cadre du projet Edile, nous avançons sur la définition d’un référentiel portant sur l’investissement socialement responsable. Au préalable, l’Ocemo dresse un état des lieux avec les institutions de la place, l’enjeu à terme est de proposer un référentiel spécifique pour le territoire méditerranéen.
Nous coordonnons également la 6e édition de la Semaine économique de la Méditerranée du 15 au 21 octobre et qui portera sur le thème de la jeunesse.

Le Moci. L’Ocemo peut-il intéresser les entrepreneurs français mais aussi ceux du sud de la Méditerranée ? Et par quelles actions ?

P. C. Oui l’Ocemo peut intéresser des entrepreneurs français et Méditerranéens par ses actions mais aussi par la réflexion initiée. L’Ocemo est en effet également Think Tank. L’Office mène une réflexion avec les entreprises du nord et du sud pour permettre une meilleure intégration professionnelle des jeunes. Par exemple, nous réfléchissons à lancer un projet permettant aux grandes entreprises françaises d’accueillir des jeunes diplômés du sud et du nord dans des entreprises de tout le pourtour méditerranéen. Cette réflexion se fait avec le réseau RMEI et les CCEF.

Propos recueillis par Frédéric Dubessy

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