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Spécial Palmarès 2014 des PME et ETI leaders à l’international

Elles font partie des meilleures et l’internationalisation est souvent devenue un pilier de leur croissance à long terme : les 1 000 PME et ETI leaders à l’international 2014, dont nous dévoilons le classement général dans ce dossier, sont une illustration vivante des gains que peut apporter la conquête des marchés étrangers, en Europe et au grand export. Dix d’entre elles, lauréates de notre sixième palmarès, sont distinguées cette année parce qu’elles affichent des performances exemplaires hors de nos frontières. Elles recevront leur prix le 28 novembre prochain lors d’une cérémonie marquant la clôture de la semaine « Faites de l’international » de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France.

L’envie du grand large est-elle, enfin, en train de prendre dans le tissu de PME et ETI françaises après plusieurs années d’effort de mobilisation ? Une nouvelle enquête européenne publiée par GE Capital, le laisse penser. Les résultats pour la France montrent que malgré un certain pessimisme, 77 % des entreprises de taille moyenne (ETM) interrogées en France veulent aller sur les marchés internationaux, et notamment à la grande exportation hors de l’Europe de l’Ouest, alors que l’export représente à peine 10 % en moyenne de leur chiffre d’affaires. Mieux, selon Thierry Willième, président de GE Capital France : « pour la première fois, elles se positionnent sur deux axes de développement à la fois : la croissance organique et l’export ».

Un retournement de tendance dans l’état d’esprit de chefs d’entreprises jusque-là encore peu convaincus des bienfaits d’une ouverture plus grandes vers les marchés étrangers ? Il serait bienvenu alors que la croissance en France reste atone et que la reprise en Europe se fait attendre.

Les PME et ETI qui composent notre Top 1 000 des leaders français de l’international elles, sont convaincues. Leur chiffre d’affaires cumulé à l’international a même légèrement progressé par rapport au précédent classement, de 1,2 %, s’établissant à 68,310 Mds EUR. Un signal que l’export a été un moteur de croissance en 2013, année de référence de notre classement général. D’autant plus que quelque 528 sociétés, soit plus de la moitié de notre top 1000, affichent des taux de croissance positifs et même très positifs à l’export.

 

Des taux de croissance à deux chiffres pour un tiers du top 1 000

Quelque 285 ont connu des progressions à deux chiffres, supérieures à 10 %, à l’international – près d’un tiers du classement –, démontrant que les marchés étrangers sont de véritables moteurs de leur croissance globale au moment où l’économie française est atone. Elles sont même 152 à afficher des taux de progression à l’export supérieurs à 20 % ! La plupart des lauréats de nos prix sont d’ailleurs dans cette catégorie. Avec parfois des taux de croissance à l’export qui font rêver.

Cenexi, industriel fournisseur du secteur pharmaceutique, affiche une progression de 183,5 % à l’export, ce qui lui vaut de décrocher notre prix de la meilleure croissance à l’export.

Grégoire Besson, un leader de la charrue agricole haut de gamme lauréat de notre prix Stratégie, affiche + 21 %.

Maître Prunille SAS, lauréat du prix agroalimentaire export, fait pour sa part +23,7 %, tandis qu’Olvea Fish Oil, prix environnement, fait + 57,3 %, et Parmentine, notre exportateur d’avenir 2014, + 63,4 % !

Pour FMC-Smad, lauréat allemand de la meilleure étrangère, c’est + 17,8 %.

Notre lauréat pour le prix Innovation export, Actia Automotive, qui travaille sur des systèmes électroniques embarqués pour les constructeurs automobiles, c’est + 43,3 % à l’export.

Boccard, ensemblier industriel lauréat du prix audace, fait + 8 % tandis que Quimdis, lauréat du prix de la meilleure logistique, est à + 27,5 %.

Il est vrai que les PME et ETI de notre Top 1 000 ont, pour la plupart, déjà franchi un cap dans leur internationalisation : 801, soit 80 % cette année, réalisent plus de la moitié de leur activité à l’export, de sorte que la part moyenne de l’international dans leur chiffre d’affaires atteint 66 %.

Une très belle performance. Pellenc, par exemple, un leader français des machines de travail de la vigne, notre prix grand export 2014, réalise plus de 62 % de son chiffre d’affaires à l’international depuis la France ! Cette part monte même à 70 % pour son chiffre d’affaires consolidé (133 millions EUR en 2013), qui inclut des sites de production à l’étranger (Europe et Chine) et ses 15 filiales commerciales dans les grandes zones de culture de la vigne.

 

Le Made in France reste majoritaire, mais les étrangères performent

Autre motif de satisfaction, notamment pour les promoteurs du Made in France : ce dernier demeure majoritaire au Top 1000, une constante dans ce classement depuis 5 ans : 542 sociétés du classement, soit 54,2 % de l’effectif, sont identifiées comme contrôlées par des capitaux français, qu’il s’agisse de sociétés indépendantes ou de filiales de groupes français. Mais signe que la France est aussi un territoire d’accueil attractif pour les entreprises étrangères et que celles-ci affichent parfois des performances tout aussi remarquables : les filiales de groupes étrangers représentent, avec 416 sociétés, plus de 40 % de l’effectif du top 1000, un pourcentage relativement stable par rapport aux années précédentes (44,9 % l’an dernier). Parmi les sociétés à capitaux étrangers, si les origines européennes dominent toujours – 225, soit 54 % du total –, les États-Unis restent largement en tête des origines des maison-mères (118 entreprises classées), loin devant l’Allemagne (51). Le Japon est également en bonne place avec 41 sociétés (voir encadré sur les origines des maisons mères). Si le vent de l’international commence à souffler sur le tissu de PME et ETI françaises, elles devraient être plus nombreuses, désormais, à marcher sur les traces de nos leaders.

Christine Gilguy

 

PME et ETI, définitions

Selon l’INSEE :
• une PME est une entreprise qui occupe moins de 250 personnes, et qui a un chiffre d’affaires (CA) annuel inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

• une ETI (entreprise de taille intermédiaire) est une entreprise qui a entre 250 et 4 999 salariés, et un CA n’excédant pas 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros. Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 43 millions d’euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI.

 

Les leaders par pays d’origine

Cette année, nous avons identifié 458 sociétés dans notre top 1 000 dont les maisons mères sont d’origine étrangère (voir aussi encadré « Les principaux indicateurs du classement Top 1 000 2014). Parmi les sociétés à capitaux étrangers, si les origines européennes dominent toujours – 225, soit 54 % du total –, les États-Unis restent largement en tête (118 entreprises classées), loin devant l’Allemagne (51). Le Japon est également en bonne place avec 41 sociétés. Les groupes originaires des pays émergents (Brésil, Chine, Inde…) sont encore très peu nombreux.

Voici le détail, avec le rappel des scores du Top 1 000 2013 lorsqu’ils sont significatifs :
• États-Unis : 118 (130 en 2013)
• Allemagne : 51 (62 en 2013)
• Japon : 41 (37 en 2013)
• Suisse : 31 (27 en 2013)
• Luxembourg : 31 (25 en 2013)
• Pays-Bas : 27 (idem en 2013)
• Royaume Uni : 23 (29 en 2013)
• Belgique : 18
• Italie : 16 (21 en 2013)
• Suède : 12 (15 en 2013)
• Australie, Espagne : 6 chacun
• Danemark, Irlande : 5 chacun
• Autriche, Canada : 4 chacun
• Finlande, Inde, Corée, Liban : 3 chacun
• Chine : 2
• Brésil, Chypre, Jersey, Norvège : 1 chacun.

 

La répartition par secteur du top 1 000

Construction mécanique : 115
Services : 115
Parachimie, pharmacie : 112
Industries agricoles et alimentaires : 78
Transports, activités annexes : 78
Commerce en marchandises générales sans prédominance : 65
Construction électrique et électronique : 64
Matériel de transport terrestre : 57
Boissons, alcools, tabacs : 43
Fonderie et travail des métaux : 37
Textiles, habillement : 31
Minerais, métaux, première transformation : 30
Bois, meubles, industries diverses, récupération : 29
Caoutchouc manufacturé et transformation des plastiques : 29
Chimie : 23
Matériaux de construction, céramique et minéraux divers : 18
Papiers et cartons : 17
Construction navale, aéronautique et spatiale, matériel d’armement : 16
Bâtiment, génie civil : 13
Energie : 13
Imprimerie, édition, presse : 6
Verre : 5
Biens d’équipement ménagers : 4
Cuirs et articles en cuir, chaussures : 2
Eau : 0

Le classement général 2014 des leaders de l’international reste dominé par l’industrie, dont sont issues plus de 80 % des PME et ETI classées. En témoigne la répartition sectorielle des sociétés classées ci-dessus.

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