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Cristal Laser reçoit le prix Primo Exportateur d’Avenir 2011

Dominique Lupinski, président de Cristal Laser, reçoit des mains d’Olivier Cholat, directeur international de Factocic, le prix Primo Exportateur Avenir du Moci.

 

Le marché sur lequel Cristal Laser opère, les cristaux synthétiques destinés aux applications laser pour l’industrie, le spatial ou le médical, est pour le moins étroit. « Nous sommes sur une niche mondiale et le marché évolue très lentement, souvent par à-coups, détaille Dominique Lupinski, cofondateur et dirigeant cette société de Meurthe-et-Moselle. Nous sommes quatre fabricants dans le monde avec un américain, un israélien et un chinois. » Les clients sont en Europe, Asie, États-Unis.

Ce qui explique que 21 ans après sa fondation en 1990, Cristal Laser reste une TPE de 18 personnes, dont la principale richesse est sa matière grise, et qui croît chaque année d’environ 15 % en moyenne. Une performance. « Il faut dix ans environ entre la conception d’un nouveau produit et sa commercialisation », estime Dominique Lupinski. La société avait été créée pour industrialiser la découverte par des chercheurs d’un laboratoire de l’université Henri-Poincaré Nancy I, associé au CNRS, d’une nouvelle méthode de synthèse d’un cristal artificiel de KTP (potassium, titane, phosphate). Après le lancement de ce KTP, 10 ans ont passé avant la sortie d’un nouveau produit, le LBO (lithium, bore, oxygène), et pas loin de la même durée pour celle de son dernier-né, le RTP (rubinium, titanyle, phosphate).

Il n’empêche : un de ses cristaux RTP a été livré à la Nasa, l’agence spatiale américaine, pour être embarqué sur une sonde spatiale qui devait décoller le 26 novembre pour… Mars. « Le spatial n’est pas un gros débouché pour nous, mais ce cristal est très important comme produit d’appel, pour notre image de marque », concède Dominique Lupinski.

Pour être une niche high tech et mondiale, le marché n’en requiert pas moins une stratégie et des moyens de prospection, comme n’importe quel autre marché export. Les deux commerciaux de la société voyagent, s’adaptant aux pratiques culturelles locales : « Au Japon, une journée de retard dans la livraison n’est pas concevable, alors que c’est toléré en France, explique le dirigeant. Et il est important que toute la société soit imprégnée de ces aspects culturels. »

Christine Gilguy

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