Le top 100 : mode d’emploi

Le critère du classement et ses exceptions
• Le critère du classement est le chiffre d’affaires international (CAI) des sociétés, c’est-à-dire réalisé hors de France. Les sociétés sont classées par ordre décroissant de CAI. L’objectif est moins de dresser un palmarès que de connaître le degré d’internationalisation des fleurons de l’économie française.

• N’ont été retenues, dans la plupart des cas, que les maisons mères, déclarant et consolidant leurs comptes en France. Nous avons toutefois fait quelques exceptions : 

– pour EADS (4e), dont le siège est aux Pays-Bas. Ceci pour avoir un peu du CAI d’Airbus car Airbus SAS ne communique pas son CAI. Mais nous avons maintenu une des filiales d’EADS en France, Eurocopter, qui déclare et consolide ses comptes en France ;

– pour Delmas (87e), filiale du groupe de transport maritime CMA CGM, car CMA CGM ne communique pas sur son CAI.

• Par ailleurs, nous avons intégré des sociétés qui ne communiquent pas leur CAI hors de France mais un CAI hors Europe, ceci afin d’obtenir le tableau le plus complet possible. Signalées par un * dans le tableau ci-contre, en voici la liste : Sanofi Aventis (8e), Air-France-KLM (12e), PSA Peugeot Citroën (14e), Schneider Electric (15e), Lafarge (17e), Renault (18e), Alstom (20e), Alcatel-Lucent (23e), Michelin (24e), Sodexo (29e), Groupe Danone (31e), Air Liquide (36e), Sonepar (40e), Faurecia (41e), Technip (42e), Publicis groupe (48e), Groupe Seb (55e), Ciments français (60e), Essilor International (64e), Eramet (68e), Teleperformance (76e), Bic, (77e) Fromageries Bel (86e), Bourbon (91e), Arc International (99e).

Sources et méthodologie
Deux sources principales ont été utilisées par Palmedit, prestataire du Moci dans l’élaboration de ce classement :
• les rapports annuels et documents de référence publiés par les sociétés ;
• les retours d’une enquête par questionnaire effectuée par Le Moci auprès de 150 sociétés. 

La plupart des données publiées 
– chiffre d’affaires, filiales, effectifs – sont des données consolidées. On observe toutefois que les sociétés communiquent beaucoup plus parcimonieusement sur leurs effectifs et leur répartition géographique (48 sur 100) que sur leurs filiales (61 sur 100).

Deux sous-classements
Du classement général, nous avons extrait un tableau de la répartition par secteur du top 100. Nous avons par ailleurs élaboré deux « top 20 » dont l’un par le nombre de filiales à l’étranger et l’autre sur leur répartition entre les divers continents.