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Guide 2018 des formations au commerce international : finance/ assurance/droit

 

 

 

 

 

 

 

1/ Les métiers

 

Spécialiste des financements export
Sa fonction : en charge de la gestion des risques de change et du suivi de la bonne exécution des contrats, sa maîtrise des aspects internationaux de la finance et de l’anglais, ses compétences en informatique en font un expert pointu.
Formation : master en droit des affaires ou en banque/finance ; diplôme d’école de commerce et/ou de gestion.

Fiscaliste international
Sa fonction : spécialiste de droit international, il a une solide expérience en matière de contrats et d’usages locaux. Il élabore et optimise la stratégie fiscale de ses clients en montant les solutions fiscales optimales pour l’entreprise.
Formation : master en fiscalité internationale.

Responsable financements européens
Sa fonction : il exerce au sein de la direction stratégique, mais assure l’interface avec les départements impliqués dans le projet ou l’opération export à financer et mène une veille continue sur les différents appels d’offres.
Formation : Bac +5

Courtier assurance transport international
Sa fonction : il représente les assurés auprès des compagnies d’assurance pour la gestion du risque maritime et transport. Il développe le chiffre d’affaires de son portefeuille clients auprès des entreprises, des transitaires et des agents maritimes.
Formation : Bac +2 à bac +5, spécialisation droit des assurances et/ou transport

Contrôleur de gestion internationale
Sa fonction : il garantit la fiabilité et la disponibilité des données financières et de gestion de sa zone ou filière. Son rôle est aussi de produire des analyses et recommandations visant à l’amélioration des performances de l’entreprise.
Formation : Bac +5

Auditeur international
Sa fonction : rattaché au directeur de l’audit interne, il évalue et analyse l’organisation et les processus de management des risques et de contrôle interne afin de renforcer leur efficacité et la performance de l’entreprise.
Formation : Bac +5

Juriste Droit international
Sa fonction : il rédige et participe à la négociation de tous types d’accords conclus par l’entreprise et ses filiales à l’étranger. Il défend les intérêts de l’entreprise et de ses filiales dans le cadre des litiges et contentieux.
Formation : 3e cycle de droit du commerce international

Organisateur de voyages
Sa fonction : il facilite les déplacements des voyageurs professionnels sur le grand export, en leur trouvant des solutions adaptées. Son expertise des pays en fait un guide avisé pour accompagner les visiteurs étrangers dans leurs prospections.
Formation : BTS à bac +5

Responsable back-office international
Sa fonction : travaillant dans un établissement bancaire, il anime et assure le bon déroulement des opérations internationales du back-office et
effectue un contrôle des opérations en veillant à la rentabilité au risque de la banque.
Formation : école de commerce, master finance banque.

Chargé d’affaires internationales
Sa fonction : il a un rôle d’expertise dans les opérations de financement internationales
et assure le développement des opérations internationales confiées par la clientèle. Il développe également la prospection de nouveaux clients et conseille les entreprises dans leurs opérations à l’international.
Formation : école de commerce, master finance banque.

 

2) Ouverture et spécialisation pour les fonctions support

 

Fonctions juridiques ou financières, ces activités sont souvent indispensables au bon développement international des entreprises. Cependant peu de PME disposent en interne de ces compétences, sollicitant l’accompagnement d’experts-comptables, d’établissements bancaires ou de cabinets d’avocats.

Les compétences demandées sont très diverses. La rédaction des contrats ou des conditions générales de vente requièrent une formation de juriste, alors que les procédures d’assurance ou de risk management nécessitent des spécialistes du risk management. La capacité à dialoguer avec l’ensemble des services de l’entreprise ainsi qu’avec les institutionnels est indispensable pour les juristes.

En matière financière, ce sont davantage les grands groupes ou les PME des secteurs d’activité qui utilisent le plus le crédit documentaire qui ont des postes dédiées aux fonctions financières. Cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers du commerce
international, le cabinet

Riverchelles enregistre cependant davantage de demandes de la part des établissements bancaires. « Il s’agit principalement de recrutements en trade finance avec une dimension finance internationale, dans des services souvent structurés en front office – lien avec la clientèle entreprise -, en back-office – traitement des opérations au niveau du contrôle documentaire, des lettres de crédit, des moyens de paiement -, et du middle office – qui fait l’interface entre les deux précédentes fonctions avec une dominante de vérification des critères de conformité », explique Milèn Michel, responsable de l’agence parisienne de Riverchelles.

Les BTS commerce international avec une licence professionnelle spécialisée en finance sont particulièrement appréciés pour le back-office, qui propose des fonctions plus opérationnelles. Les diplômés d’école de commerce avec une spécialisation en finance sont eux embauchés en front office.

En revanche, un solide vernis juridique et financier est souvent requis, quelle que soit la fonction. La curiosité est également de mise. « Je travaille beaucoup sur la blockchain et la façon de l’utiliser pour accélérer les process de paiement et les sécuriser, ainsi que sur les smart contracts. Ce ne sont pas aujourd’hui des compétences recherchées dans les recrutements, mais s’il faut être sensible à ces problématiques de dématérialisation des opérations », note Joselyne Studer- Laurens des CCE.

 

3) Les formations

 

• Bac +5/6 :

– Master 2 Droit du commerce international (Centre du droit de l’entreprise Montpellier ; Université Panthéon-Sorbonne ; Université Panthéon Assas…).
Objectifs de ces formations, proposées soit sous la forme d’un master recherche comme à Panthéon-Assas ou Panthéon-Sorbonne, soit sous celle d’un master professionnel : apporter aux étudiants une capacité opérationnelle en entreprise ou en cabinet avec une approche à la fois théorique et pratique des problèmes rencontrés dans les relations commerciales internationales. Il forme aux carrières juridiques dans le domaine du commerce international.

– Master 2 Juriste d’affaires internationales (Université de Bourgogne ; Université Paris Descartes ; Université de Rennes ; Université de Lorraine).
Ces cursus s’adressent à des juristes qui souhaitent accompagner leur entreprise ou leurs clients dans leur développement à
l’international. Ils abordent une grande variété de
thématiques : droit des contrats, de l’arbitrage international, de la concurrence et de la propriété intellectuelle et des investissements, des fusions-acqui-
sitions ou des financements internationaux.

– Master 2 Fiscalité internationale (Université Panthéon-Assas) / Master 2 Droit fiscal européen et international (Université Paris 13) / Master 2 Opérations et fiscalité internationales des sociétés (Université Panthéon-Sorbonne) .
Ces programmes pointus forment des spécialistes de la fiscalité internationale et européenne, avocats, juristes et fiscalistes d’entreprises, directeurs fiscaux…
Le M2 de l’université Paris 13 est destiné aux personnes déjà en activité professionnelle.

– Master Arbitrage et commerce international (Université Paris Saclay).
Arbitrage international et de droit du commerce international sont les deux piliers de ce master qui forme des spécialistes de l’arbitrage. Les métiers visés sont ceux d’avocats spécialisés, juriste d’entreprise, au sein d’une administration ou d’une organisation internationale ou encore magistrats spécialisés dans les délits économiques internationaux.

– MS Juriste manager international (EM Lyon).
Destiné aux élèves avocats ou diplômés d’un M2 en droit, ce mastère spécialisé entend allier les compétences juridiques et managériales avec une maîtrise du contexte international. Un voyage d’études est organisé à Bangalore, Tokyo ou Boston.

– MS Droit des affaires internationales et management (Essec).
C’est une double compétence en droit des affaires internationales et management que vise ce programme. Le rôle de l’avocat d’affaires a effectivement évolué : il n’est plus seulement consulté pour résoudre des problèmes, mais pour les prévenir et accompagner les décisions stratégiques. Le cursus double diplôme permet, après sélection, d’intégrer la Dickson Poon School of Law de King’s College London, afin d’obtenir un de ses 7 Master of Law.

– MS International business law and management (ESCP Europe).
Ce programme octroie également aux étudiants une double compétence entre management et droit des affaires internationales. Des cours se tiennent sur le campus londonien de l’école. Et depuis l’année dernière, les étudiants suivent pendant trois mois, de janvier à la fin du mois de mars, une partie des cours du LLM de Queen Mary University of London.

– Master Développement international des entreprises (CNAM).
Ce master forme des professionnels amenés à travailler dans un service juridique spécialisé dans la gestion de contrats internationaux. Il dispense les fondamentaux juridiques, financiers et fiscaux permettant de dialoguer avec les interlocuteurs d’entreprise et les institutionnels impliqués dans la mise en œuvre d’un projet de développement d’activité à l’international.

– Master Juriste franco-allemand (Université de Dijon). Ce programme sur deux ans (M1+M2) conduit à un double diplôme de master avec l’Université allemande de Mayence, dans laquelle se déroule l’année de M2. Il dispense un enseignement fondamental en droit des affaires et une spécialisation en droit international privé et droit du commerce international et européen.

– M2 Juriste d’affaires internationales (Université de Dijon).
Ce programme prépare aux différentes carrières juridiques liées aux affaires internationales. Les techniques juridiques des affaires et l’environnement du commerce international sont abordés grâce à des mises en situation.

 

Juniors entreprises : des missions à l’international

Associations étudiantes, les juniors entreprises (JE) permettent à des étudiants de réaliser des missions pour des professionnels moyennant rémunération, sur le modèle de cabinet de conseil. On en compte 181 réparties sur le territoire français, mais certaines ont tissé des réseaux avec leurs homologues d’universités étrangères, leur permettant de mener des études à l’international. « Nous avons des partenariats avec des JE reconnues dans leurs pays, par exemple en Italie, en Pologne, au Royaume-Uni, en Suisse ou en Allemagne et lorsqu’une mission concerne leur territoire nous leur sous-traitons l’administration des questionnaires, parfois des focus groupe et nos consultants réalisent ensuite le traitement, l’analyse des données et préconisations », explique Vincent Chapat, président d’ESCadrille Toulouse Junior Conseil, la junior entreprise de Toulouse Business School. Grâce à son réseau de partenaires bien structuré, la JE estime réaliser 15 à 20 % de ses missions à l’international pour des études de marché, des études de satisfaction ou de perception ou encore des études d’implantation.
Désormais, les JE n’hésitent plus à créer leur propre structure à l’étranger. ESCadrille a par exemple lancé l’année dernière une filiale à Barcelone, où se trouve l’un des campus de son école. Bretagne Conseil, la JE de Rennes School of Business a elle créé une toute nouvelle junior entreprise à Rabat Business School. Et d’autres leur emboîtent le pas. Ces expériences contribuent en tout cas grandement à l’ouverture à l’international des consultants-étudiants qui composent les JE. G.G.

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