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Dossier CDU 2015 : témoignage de Catherine Chevallier, coordinatrice des opérations commerciales chez Astellia

Implantée à Rennes, en Bretagne, l’entreprise Astellia fournit à ses clients des solutions d’analyse de la performance des réseaux de téléphonie mobile. Astellia collabore avec plus de 200 opérateurs téléphoniques dans le monde. Créée au début des années 2000, Astellia se développe à l’international depuis sa création. L’entreprise possède des filiales en Afrique du Sud, Brésil, Canada, Espagne, États-Unis, Inde, Liban, Russie et Singapour.

Être certifié opérateur économique agréé (OEA) était donc devenu incontournable pour cette entreprise de 350 salariés en France qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’export.

C’est notamment pour gérer sa chaîne logistique plus efficacement et avec davantage de souplesse et de prévisibilité, qu’Astellia a entrepris une démarche auprès des douanes de Rennes pour obtenir le statut OEA. La société rennaise a procédé au dépôt du questionnaire d’auto-évaluation de 200 questions au service des douanes en décembre 2014 avant d’obtenir six mois plus tard, en juin dernier, la certification OEA. Catherine Chevallier, coordinatrice des opérations commerciales chez Astellia a piloté ce chantier.

Astellia a surtout encore au travers de la gorge une expédition de matériels vers la Jordanie, en novembre 2014, qui a pris un retard important. « Un de nos équipements a été intercepté par un des laboratoires parisien des douanes pour un contrôle », explique au Moci Catherine Chevallier. « Nous avons dû décaler le vol, la livraison, l’intervention de nos équipes sur place et notre facturation », détaille-t-elle. « Notre matériel, poursuit-elle, a été libéré 13 jours plus tard ». Entre temps, Astellia a dû gérer le mécontentement de son client. « En étant certifié OEA, nous pourrons ainsi éviter de telles situations et désagréments », juge Catherine Chevallier. Grâce à cet agrément, l’entreprise gagnera « un temps précieux ». « Nos flux seront plus fluides », assure Catherine Chevallier.

Par ailleurs, « cette labellisation est un gage de qualité pour nos partenaires », ajoute-t-elle. Le statut OEA garantit qu’Astellia est en phase avec les exigences du commerce international et que ses marchandises sont correctement déclarées.

À moyen terme, le label OEA constituera un avantage compétitif pour le spécialiste des solutions de monitoring pour les réseaux de téléphonie mobile. Avec le nouveau code des douanes de l’Union (DCU) qui entrera en vigueur en mai 2016, le statut d’OEA deviendra « un passeport incontournable pour Astellia à l’exportation », affirme Catherine Chevallier. L’entreprise cofondée par Christian Queffelec, son actuel P-dg, est un opérateur privilégié dans l’Union européenne (UE) mais également dans de multiples pays comme les États-Unis et le Canada, qui ont conclu des accords de reconnaissance mutuelle avec l’UE.

De ce fait Astellia pourra se démarquer de ses concurrents, « car l’OEA, rappelle Catherine Chevallier, va devenir une condition préalable à certains appels d’offres ».

Venice Affre

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