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Le Cameroun pratique

 

 

 

 

 

 

Contacts utiles

• Service économique régional (SER)
pour l’Afrique centrale
Chef du SER : Pascal Maccioni
Tel  : +(237) 22 22 79 70
[email protected]
http://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/cameroun

• Bureau d’Ubifrance pour l’Afrique centrale
Directeur : Gérald Petit
Ambassade de France au Cameroun
Tel : +(237) 33 42 90 62/65
[email protected]
http://www.ubifrance.fr/cameroun/bureau-cameroun-a-votre-service-a-l-export.html

• Cercle d’affaires français au Cameroun (Cafcam)
Administrateur directeur général : Eric Leclère
Tél : +(237) 99 89 07 14
[email protected]
http://www.cafcam.com/

• Agence française de développement (AFD)
Directeur : Hervé Conan
Tél : +(237) 22 22 00 15/22 22 23 34
[email protected]
http://www.afd.fr/home/pays/afrique/geo-afr/cameroun

• Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam)
Président : André Fotso
BP 829 Douala
Tél : +237 33 42 31 41/64 99
BP 1134 Yaoundé
Tél : +(237) 22 23 12 24/25
[email protected]
www.legicam.org

 

S & P maintient à B la note attribuée aux émissions souveraines

Dans sa dernière évaluation de la solvabilité du Cameroun, en date du 31 octobre, Standard & Poor’s (S & P) maintient sa note à B pour les emprunts souverains de longue maturité et de courte maturité en monnaie locale et en devises étrangères et indique que les perspectives sur les douze mois suivants demeurent « stables », même si « les déficits fiscaux et externes persisteront ».
Assez logiquement, l’agence internationale met l’accent sur le risque politique découlant de l’incertitude entourant la succession du président Paul Biya et s’inquiète de la menace que constitue Boko Haram sur le développement du nord du pays et la stabilité du Cameroun.
Première économie de la Cemac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale), le Cameroun possède des points forts, comme une dette publique modeste, une inflation faible et des taux de change bas. Selon S & P, la croissance économique annuelle devrait progresser de l’ordre de 5,6-5,7 % au cours des trois prochaines années. Le produit intérieur brut (PIB) par habitant atteindrait 1 400 dollars à la fin de l’année et pourrait encore augmenter de 3 % en moyenne entre 2014 et 2017, en raison de la hausse de la production pétrolière, l’amélioration de l’approvisionnement en énergie de l’industrie (depuis la mise en exploitation de la centrale à gaz de Kribi au deuxième semestre 2013), au dynamisme des services et une élévation de la production agricole. S’y ajoute la bonne tenue de la demande basée sur les investissements dans les infrastructures. Standard & Poor’s s’attend d’ailleurs « à ce que la croissance soit stimulée par la consommation et des investissements publics dans les infrastructures », notamment les liaisons routières du port de Kribi, les barrages hydroélectriques de Mékin, Lom Pangar et Memve’ele, et les projets à gaz et solaires.

François Pargny

 

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