Après s’être déplacée au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud, la ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq vient de se rendre les 18 et 19 novembre, accompagnée d’une délégation de dirigeants d’entreprises, au Ghana et en Côte d’Ivoire. A chacune de ses visites en Afrique subsaharienne, à l’instar du Nigeria où elle estime que la part de marché tricolore doit retrouver son niveau du début des années 2000 (soit 5 %, au lieu de 3,5 % en 2012), Nicole Bricq fixe des objectifs.
Ainsi, au Ghana, le but est « d’atteindre deux milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2017 contre 1,3 milliard en 2012 et de doubler la présence des entreprises françaises ». En Côte d’Ivoire, il s’agit « d’accroître de 50 % les échanges commerciaux d’ici 2017 % » et donc de parvenir à un montant de 2,25 milliards d’euros contre 1,5 milliard l’an dernier.
Lors de son voyage dans ces deux grands producteurs mondiaux de cacao, la ministre a, d’abord, salué au Ghana le partenariat conclu il y a un par Technip et, s’est, ensuite, félicitée de la signature de plusieurs contrats et protocoles d’accord en Côte d’Ivoire.
A Abidjan, Nicole Bricq a enfin confirmé sa volonté d’orienter vers l’Afrique subsaharienne l’ensemble des outils financiers à la disposition de Bercy, à savoir les garanties de Coface au nom et pour le compte de l’État, les prêts de la Réserve pays émergents (RPE) et les dons du Fonds d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep).
F. P.
Pour prolonger :
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