Les pouvoirs publics ont retenu fin juillet le projet provisoire de terminal méthanier de TotalEnergies au Havre. Les travaux vont débuter à l’automne pour une entrée en activité dès septembre 2023.
C’est désormais acté. Le projet Cape Ann du terminal méthanier flottant de TotalEnergies a été retenu par les pouvoirs publics, a appris l’AFP auprès de la préfecture de la Seine-Maritime fin juillet. Il s’agît de l’un des deux navires FSRU (unité flottante de regazéification) du groupe « qui permettra d’injecter jusqu’à 5 milliards de mètres cubes de gaz naturel (environ 60 % du gaz russe importé par la France en 2021) par an dans le réseau national ». Le début des activités est attendu en septembre 2023.
Ce projet provisoire, selon les autorités publiques, aura « vocation à être démonté lorsque les tensions en matière d’approvisionnement auront été surmontées ». Il fait partie du volet souveraineté énergétique des mesures d’urgence sur le pouvoir d’achat adopté fin juillet par le Sénat.
Pour information, la France est aujourd’hui alimentée par quatre terminaux portuaires d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) (deux à Fos-sur-Mer, un à Montoir-de-Bretagne et un à Dunkerque).
La navire Cape Ann pourra injecter « environ 10 % de la consommation annuelle française », précise la préfecture de Seine-Maritime, à partir de navires méthaniers qui viendront l’alimenter avec du gaz provenant notamment « de Norvège, du Qatar, d’Algérie, des Etats-Unis, du Nigéria, d’Angola ou encore d’Egypte ».
C.P.