Pétrole : Les pays de l’OPEP+, inquiets de la surproduction qui tire les prix vers le bas, veulent stopper la hausse de leur production pétrolière en 2026 (137 000 barils supplémentaires annoncés pour décembre). Oxford Economics table sur un prix moyen du Brent à 63,6 dollars l’année prochaine. Mais d’après une note de conjoncture d’IFP Energies nouvelles (IFPN), « les analystes sont divisés quant à la trajectoire à moyen terme : certains anticipent un Brent à 50 USD/b fin 2026, tablant sur un excédent d’offre durable, tandis que d’autres, plus optimistes, misent sur une stabilisation autour de 60 USD/b ».
Terres rares : Signe de détente dans le cadre de la pause décrétée par Washington et Pékin dans leur guerre commerciale, le ministère chinois du Commerce (MOFCOM) a annoncé le 9 novembre la suspension pour un an -jusqu’au 27 novembre 2026 – et avec effet immédiat d’une interdiction d’exportation vers les États-Unis visant le gallium, le germanium et l’antimoine. Mise en place fin 2024, cette interdiction visait les biens à double usage civil et militaire.
États-Unis : la fin du plus long « shutdown » de l’histoire du pays (le 41ème jour a été atteint le 10 novembre) se profile aux États-Unis. Le 9 novembre, huit sénateurs de l’opposition – sept démocrates et un indépendant – ont choisi de s’affranchir de la ligne de leur camp pour rallier la majorité républicaine, explique Franceinfo. Ce qui a permis l’adoption par le Sénat d’une « loi de financement temporaire ». Celle-ci doit encore être adoptée par la Chambre des représentants avant d’être transmise au président Donald Trump pour signature. Ce blocage budgétaire a mis près de 670 000 fonctionnaires fédéraux en congé sans solde et 730 000 autres agents au travail sans salaire. D’où la paralysie de l’activités de nombre de services publics et agences fédéraux, provoquant un ralentissement de l’activité économique. Près de 42 millions d’Américains se sont vu privés d’aides sociales. Selon un calcul du Congressional Budget Office (CBO), chaque semaine de « shutdown » retire environ 0,4 point de croissance au PIB américain.
Allemagne : La production industrielle allemande a progressé de 1,3 % en septembre par rapport à septembre dernier, soit, selon Oxford Economics, un timide rebond après la forte baisse de -3,7 % enregistrée en août. « Les données d’août ont été révisées à la hausse, mais seulement de 0,6 point de pourcentage, un chiffre inférieur à nos attentes , ce qui confirme la détérioration durable de la dynamique industrielle » estime l’institut britannique.
Union européenne : bonne nouvelle pour les bénéficiaires de la politique agricole commune (PAC). La présidence du Conseil et les négociateurs du Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire, le 10 novembre, visant à simplifier la PAC dans le cadre du paquet « omnibus 3 » de la Commission. « L’objectif est de renforcer la compétitivité de l’agriculture européenne en allégeant les procédures administratives, en soutenant les agriculteurs, notamment les petits exploitants et les jeunes entreprises, en encourageant l’innovation et en stimulant la productivité » précise un communiqué du Conseil. L’accord provisoire soutient les objectifs suivants : alléger le fardeau administratif des agriculteurs et des administrations ; augmenter les paiements aux petits agriculteurs et simplifier les règles de conditionnalité, notamment pour les exploitations biologiques ; réduire des contrôles sur place et suppression de l’autorisation annuelle de performance. L’accord provisoire doit maintenant être confirmé par le Conseil et le Parlement européen avant que l’acte législatif ne soit formellement adopté par les colégislateurs.
Turquie : La route est encore longue pour endiguer l’inflation, priorité des autorités. Le taux d’inflation a atteint 32,9 % en octobre, après 33,3 % en septembre, encore loin de l’objectif de la Banque centrale, soit une cible entre 25 % et 29 % fin 2025.
Top 10 des PIB : d’après une étude de BestBrokers, la France est bien toujours dans le top 10 des pays affichant le plus important PIB réel en 2025, au 6ème rang avec 2,97 trillions* de dollars (T USD), en hausse de 5,09 % sur 2024. Elle se situe derrière le Royaume-Uni (5ème avec 3, 44 T USD, +4,91 %) et devant l’Inde (7ème avec 2,3 T USD, +3,69 %). Un classement qui a peu varié ces dernières années, sauf l’irrésistible montée de la Chine, au second rang désormais avec 16, 77 T USD (+4,61 %), juste derrière les États-Unis, toujours premier loin devant avec 23, 83 T USD (+2,02 % sur 2024). D’après l’analyste de BestBrokers, il faudra 13 ans seulement à l’ex. Empire du Milieux pour rattraper les États-Unis, voire le dépasser. Parmi les autres puissance présentes dans ce top 10, outre la France, deux autres pays sont membres de l’Union européenne : l’Allemagne, 3ème avec 4, 07 T USD et l’Italie 8ème avec 2,2 T USD. Le Japon est 4ème avec 3,81 T USD, le Canada 9ème avec 1,76 T USD. La Russie est 10ème avec 1,73 T USD.
*Un trillion = mille milliards
