Péninsule arabique : Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique vient d’effectuer une tournée régionale dans trois pays clés de la péninsule arabique : Arabie saoudite, Qatar et Emirats arabes unis (Abu Dhabi). Objectif : dans le sillage des déplacements du président de la République Emmanuel Macron, renforcer et approfondir les liens économiques bilatéraux. Avec deux axes principaux : l’attractivité de la France et la transition verte, sercteur dans lequel Paris veut promouvoir les savoir-faire tricolores. Au Qatar et aux Emirats arabes unis, le ministre était ainsi accompagné par une délégation de chefs de grandes entreprises françaises du secteur industriel et énergétique ainsi que de fonds de capital-investissement. Bruno Le Maire a notamment participé, le 31 janvier, à l’inauguration de la centrale solaire d’Al Dhafra, dans l’émirat d’Abu Dhabi, la plus grande du monde conçue et développée par EDF Renouvelable avec le Chinois Jinko Power.
Chine : l’indice des directeurs d’achat (PMI), indicateur de l’activité industrielle, s’est établi en janvier à 50,1 points, contre 47 un mois plus tôt, a annoncé le 31 janvier le Bureau national des statistiques. Un résultat supérieur à 50 signale une phase de croissance de la production. L’indice couvrant les services a atteint 54,4 points. Le même jour le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance du PIB chinois pour 2023, de 4,4 % à 5,2 %. Autant de signes d’une reprise plus précoce qu’attendue.
Allemagne : le ministère allemand de l’Economie ne table plus sur une récession pour 2023 mais sur une croissance du PIB de 0,2 %, en raison des mesures de diversification de l’approvisionnement énergétique et du bouclier d’aides aux entreprises et aux ménages. L’indice du climat des affaires de l’Ifo et le baromètre Gfk du moral des consommateurs ont tous deux progressé en janvier pour le quatrième mois d’affilée de respectivement 1,6 point et 3,7 points.
Brésil : le géant d’Amérique latine a attiré pour 90,6 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) en 2022, soit le niveau le plus élevé en 10 ans, malgré un climat incertain pendant cette année d’élection présidentielle. Les IDE ont représenté l’an dernier 4,8 % du PIB brésilien, un niveau supérieur à celui de 3 % enregistrés en moyenne dans les autres pays de la région.