Mégalopoles : d’après une note de Statista, qui se fonde sur les résultats de plusieurs études, 14 nouvelles villes devraient atteindre le statut de mégalopoles (plus de 10 millions d’habitants) d’ici 2050, dont la moitié en Asie (Ahmedabad, Chengdu, Hô Chi Minh-Ville, Nankin, Pune, Surate), 4 en Afrique (Khartoum, Luanda, Nairobi, Dar es Salam), 2 au Moyen-Orient (Bagdad, Téhéran) et une respectivement en Europe (Londres), sur le continent américain (Chicago). A cette date, le top 5 des plus grandes mégapoles devrait être le suivant : Delhi (49,6 millions), Dhaka (34,6 millions), Tokyo (32,6 millions), Le Caire (32,6 millions) et Mumbai (32,4 millions). Pour rappel, à l’heure actuelle, sont au top 5 Tokyo (37,3 millions), Delhi (32,3 millions), Shanghai (28,7 millions), Dhaka (22,6 millions), et São Paulo (22,5 millions). En 2050, l’Europe ne compterait que trois mégalopoles : Moscou, Paris et Londres. D’une manière générale, environ 70 % de la population mondiale vivra en ville en 2050, contre 54 % en 2020.
Moyen-Orient- Afrique du Nord : le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissances pour la zone MENA (Moyen-Orient-Afrique du Nord), à + 3,2 % en 2023 au lieu de 3,6 % trois mois plus tôt, tirée à la baisse par l’Arabie saoudite (+ 2,6 % seulement); il faut notamment y voir l’impact du ralentissement de l’économie et de la demande mondiales. Oxford Economics est plus pessimiste, avec une prévision de +2,6 % pour la zone. Dans le détail, les prévisions de croissance de cette société d’analyse économique pour 2023, sont suivants pour les principales économies de la zone : Algérie +2,3 %; Arabie Saoudite +2,5 %, Egypte +1,4 %, Emirats arabes unis +3,5 %, Koweït +2,9 %, Libye + 16,3 %, Maroc + 1,8 %, Qatar + 2,7 %, Tunisie + 1,9 %.
Algérie : c’est bon à savoir pour les organisateurs de salons, notamment en France. Non seulement le gouvernement algérien veut pousser la diversification économique du pays et le développement de l’industrie local, comme le montrent les mesures prises dans sa nouvelle Loi de finance pour 2023, mais il veut en outre doper ses exportations hors hydrocarbures, notamment vers l’Afrique et l’Europe. D’où la mise en place de toute une batterie de mesures d’aides à l’export des produits algériens et de soutien aux entreprises qui veulent exporter dont : prise en charge de 50 % des frais de transports et logistique; prise en charge de 80 % des frais de participation à des salons étrangers retenus dans le programme officiel des pavillons algériens; prise en charge de 50 % des frais de participation individuelle a des manifestations économiques à l’étranger; prise en charge de 10 % des frais de diagnostic ou d’étude de marché, etc . Tous ces dispositifs sont gérés par l’Alpex (Agence nationale de promotion du commerce extérieur).