Bulgarie et Roumanie : après 13 ans d’attente, les deux pays ont rejoint l’espace Schengen le 31 mars. Ils rejoignent 25 des 27 États membres de l‘l’Union européenne ainsi que la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l’Islande, portant à 29 le nombre de pays partageant cette zone de libre circulation. Il s’agit cependant d’une adhésion partielle, limitée aux aéroports et aux ports maritimes puisque les frontières terrestres ne sont pas concernées. Selon l’un des principaux syndicats roumains de transporteurs, l’attente à la frontière avec la Hongrie oscille entre 8 et 16 heures et entre 20 et 30 heures à la frontière avec la Bulgarie, rapporte Les Echos.
Chine et États-Unis : Pékin a effectué le 28 mars une demande de consultations à l’OMC au sujet des crédits d’impôts concédés par le gouvernement américain au titre de l’Inflation Reduction Act (IRA) pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables. La Chine allègue qu’ils sont subordonnés à l’utilisation de produits nationaux de préférence à des produits importés, et établissent une discrimination des produits chinois. Les deux parties ont 60 jours pour trouver une solution. Si tel n’était pas le cas, la Chine peut demander que la question soit soumise au processus juridictionnel d’un groupe spécial.
Italie : grâce à l’essor de l’e-commerce et à la digitalisation à vitesse grand V des entreprises, le marché italien de la Retail Tech est aujourd’hui en plein essor et mérite d’être prospecté, estime la newsletter Tech et services de Business France. CRM, gestion des retours et des commandes, services de click and collect… Les entreprises investissent massivement aussi dans des solutions technologiques pour moderniser leurs opérations en ligne, améliorer l’efficacité logistique et répondre aux attentes des consommateurs, notamment la durabilité et la personnalisation de l’expérience client. Des entreprises ont déjà fait florès dans ce secteur en Italie, notamment l’éditeur de solutions de gestion de commandes multicanales OneStock et la Fintech HiPay.
Japon : Tokyo a annoncé la mobilisation de 590 milliards de yens, soit 3,6 milliards d’euros, pour soutenir Rapidus, un consortium public-privé associant depuis 2022 l’américain IBM et de grandes entreprises nippones comme Sony et Toyota, afin de revitaliser la production de semi-conducteurs au Japon. Rapidus a lancé en septembre dernier la construction d’une première usine sur l’île d’Hokkaido, au nord de l’archipel. Ce nouvel apport s’ajoute aux 330 milliards de yens (2 milliards d’euros) déjà annoncés par le gouvernement japonais. Ce dernier souhaite faire du Japon un centre de production mondiale et rattraper le retard technologique qu’il accuse dans ce secteur vis-à-vis de Taïwan et de la Corée du Sud. Il entend tripler la production d’ici à 2030 pour atteindre des ventes annuelles de 15 000 milliards de yens, soit 90 milliards d’euros.
Royaume-Uni : le ministère britannique des Sciences, de l’innovation et de la technologie a annoncé l’attribution de l’équivalent de 116 millions d’euros à des projets dans le domaine des biotechnologies, sur tout le territoire du Royaume-Uni. Cette somme sera partagée par six nouveaux « pôles de mission en biologie de l’ingénierie » ainsi qu’à 22 projets identifiés. Leur objectif est de faire du pays une grande nation scientifique et innovante d’ici à 2030.