Maïsadour Semences, filiale du groupe coopératif du Sud-Ouest Maïsadour, basé dans les Landes, a annoncé le 12 décembre que son complexe ukrainien de production de semences hybrides avait obtenu la certification européenne ESTA (European Seed Treatment Assurance), la première délivrée hors de l’Union européenne (UE).
Deux autres de ses complexes basés dans l’Union européenne, celui de Haut-Mauco en France et celui de Sarragosse en Espagne, avait déjà obtenu cette certification cette année, mais avec l’Ukraine, c’est la première fois que cette certification est délivrée à un semencier européen pour un site situé hors UE. Le complexe ukrainien du groupe français est située à Mogilev, à proximité de Dniepropetrovsk, au sud du pays (notre photo).
La certification ESTA, dont le référentiel et le système ont été mis en place par l’European Seed Association mais qui est délivrée par des sociétés de certification indépendantes, porte sur la maîtrise des taux de poussières de produits phytopharmaceutiques dans les doses de semences (maïs, tournesol et colza) commercialisées. Le seuil de poussière accepté en maïs est de 0,75g / 100 000 grains, précise-t-on au sein du groupe. Des seuils équivalents sont fixés pour les autres espèces de grandes cultures.
Maïsadour, qui est spécialisé dans les semences hybrides de grandes cultures (maïs grains, élevage, oléagineux) et réalise un chiffre d’affaires totale de 142 millions d’euros (dont 15 % consacré à la R&D), considère que l’avoir obtenu est un atout : elle permet de « valoriser les démarches engagées en termes de maîtrise des risques et de management de la qualité dans toutes les usines de Maïsadour Semences, quelle que soit leur localisation ». Très internationalisé, il possède 13 filiales au total en Europe, Afrique et au Moyen-Orient.
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