
UE / Chine : l’accord sur les investissements divise déjà les Européens
14 janvier 2021
Scellé le 30 décembre, juste avant la fin de la présidence allemande, l’accord Union européenne (UE) Chine sur les investissements est loin de faire l’unanimité en Europe. Sa ratification est loin d’être gagnée. Revue de détail des arguments en présence. A en croire la Commission européenne, l’accord est historique. Pékin « n’est jamais allé aussi loin » dans l’ouverture de ses marchés, se félicite-t-on au sein de l’exécutif à Bruxelles. Conclu politiquement le 30 décembre dernier, après sept ans de laborieuses négociations, le traité d’investissement UE / Chine représente surtout une victoire pour la présidence allemande qui prenait fin le 31 décembre. Jusqu’au bout Angela Merkel a bataillé ferme, bousculant ses partenaires pour aboutir à un accord à temps. Pari réussi pour la Chancelière. Et pour le lobby industriel allemand, en particulier son puissant secteur automobile, principal gagnant de ce pacte conclu avec la Chine. Avancées jugées insuffisantes Scellé dans la précipitation, l’accord fait déjà l’objet de nombreuses critiques en Europe et au-delà. En couvrant de nouveaux domaines - voitures électriques et hybrides, hôpitaux privés dans certaines grandes villes chinoises, les télécoms, les services...
L'accès à la totalité de l'article (1147 mots) est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Se connecter
Pas encore lecteur ? Je crée mon compte
Contenu associé