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Guide 2022-2023 des marchés porteurs à l’export

La chronique du commerce extérieur français est lassante, car réduite trop souvent à des commentaires plus ou moins étayés sur les causes d’un déficit certes abyssal, mais devenu prévisible car structurel : -71 milliards d’euros (Md EUR) au premier semestre 2022, on s’y attendait d’autant plus que la facture énergétique flambe depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. 

Résultat, à trop se focaliser sur le déficit commercial, on en oublie de se pencher sur d’autres données plus intéressantes qui gagneraient à être mieux connues et analysées : celles des exportations de biens, dont les performances sont sous-commentées. Elles sont en hausse constante depuis plusieurs années, exception faite de la parenthèse du Covid au premier semestre (S1) 2020. Au S1 2022, avec 285,2 Md EUR, elles étaient en hausse de 18,5 % par rapport au S1 2021, et de 10,4 % sur le S2 2021 ! 

Sans oublier l’excédent des échanges de services (tourisme, transports, licences…), qui a atteint le record de +34 Md EUR au S1 2022 ! Les échanges de services sont désormais intégrés systématiquement dans les bilans du commerce extérieur, et c’est une bonne chose.

Enfin, le nombre d’exportateurs, qui ne cesse de remonter depuis quelques années : +5,1 % en 2021, à 136 400 exactement. Certes, 92 % de l’export de biens est assuré par de grandes entreprises, groupes et ETI. Mais ne dit-on pas que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières : pour les 130 000 TPE et PME exportatrices qui assurent 13 % de l’export, les marchés étrangers constituent sans conteste des relais de croissance importants.  

Cela signifie que malgré le contexte morose actuel, les affaires continuent à être porteuses à l’international, certes pas de la même manière partout, certes avec des secteurs plus porteurs que d’autres, mais des contrats se signent, des partenariats se nouent, des projets se réalisent. La baisse de l’euro par rapport au dollar est d’ailleurs un petit coup de pouce conjoncturel sur la compétitivité-prix bon à prendre à court terme. 

Où ? Dans quels secteurs ? Des réponses dans ce numéro spécial, zone par zone, avec des analyses d’experts et de nombreux témoignages exclusifs d’entreprises qui réussissent. Vous y découvrirez sans aucun doute qu’à l’export, il n’y a pas de petit marché, et que les affaires ne s’arrêtent jamais !

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