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Crédit-export, développement durable : Sfil au plus près des besoins des entreprises

Proposé par Sfil

Partenaire privilégié des collectivités locales depuis sa création en 2013, Sfil est également de plus en plus présente dans le domaine du crédit-export. Quelle a été l’évolution de celui-ci au cours des dernières années, et à quelles tendances faut-il s’attendre ? Eléments de réponse avec Pierre-Marie Debreuille et Anne Crépin, respectivement directeur et directrice-adjointe crédit export au sein de Sfil.

Quelles ont été les grandes tendances des dernières années en matière de crédit-export ?

Pierre-Marie Debreuille – Les dernières années ont été marquées par une succession de crises, d’abord la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine, cette dernière venant accentuer le retour de l’inflation. La conséquence aujourd’hui est une hausse des taux et une volatilité beaucoup plus importante sur les marchés financiers. Le constat sur ces périodes de crise – comme cela avait déjà été le cas en 2008 – est que l’intérêt pour le crédit-export tend à augmenter. Ainsi, sur la période 2020-2022, le nombre moyen annuel de sollicitations bancaires a augmenté de plus de 40 % par rapport à la période 2017-2019.

En revanche, nous avons aussi constaté un ralentissement sur certains projets, du fait de la fragilisation de certains emprunteurs ou de la nécessité de renégocier les contrats pour tenir compte de l’inflation. In fine, cela se traduit pour Sfil par un nombre de dossiers à l’étude avec des perspectives de conclusions à plus ou moins long terme en forte progression – de l’ordre de 30 % – atteignant ainsi un niveau record, qui laisse présager d’importants montants signés dans les semestres à venir.

Sfil a également été un témoin privilégié de l’essor des investissements liés au développement durable ?

Anne Crépin – En effet : les enjeux de transition climatique exigent une augmentation très importante des investissements dans des projets liés au développement durable et vont se traduire par une augmentation des besoins de financement associés. La France dispose de champions dans les domaines de l’énergie décarbonée, des transports, de l’eau, des déchets, des communications… Le recours au crédit-export dans ces domaines en soutien de leurs offres à l’international devrait donc augmenter dans les années à venir.

Dans ce contexte, Sfil se prépare d’ores et déjà à accompagner davantage les industriels français à l’international. Ainsi en 2022, nous avons mis en place un cadre d’obligations durables, adapté au refinancement des projets export. Un projet d’élargissement de l’activité de Sfil est également à l’étude afin de pouvoir accompagner les projets durables des industriels français bénéficiant d’une garantie des projets stratégiques accordée par BPIAE, ou couverts par une autre agence de l’Union européenne ou un multilatéral, pour autant que l’intérêt pour l’économie française soit manifeste.

Quel exemple de projet particulièrement réussi auquel vous avez participé pouvez-vous partager avec nous ?

Anne Crépin – Je reviendrais sur deux dossiers, qui illustrent la diversité des projets auxquels nous participons et reflètent notre action en matière de développement durable.

Le premier concerne un montage de financement de projets pour le plus grand parc éolien au monde : Dogger Bank, situé au large des côtes anglaises. D’une puissance de 3.6 gigawatts installée, il alimentera plus de 6 millions de foyers britanniques chaque année. Ce projet est également emblématique car il constitue le premier succès à l’export pour l’éolienne Haliade-X, construite par GE dans les usines de Montoir-de-Bretagne et de Cherbourg. Il s’agit de l’une des turbines les plus puissantes sur le marché mondial, avec 14 MW.

Le second est un financement souverain concernant un projet d’électrification au Bénin développé par Vinci Énergies. Un projet visant à renforcer l’accès des ménages et des entreprises à l’énergie électrique via le développement, le renforcement et la fiabilisation du réseau de transport et de distribution d’électricité. Au terme du projet, le taux d’accès à l’électricité devrait atteindre 75 %, contre 45 % en 2019.

Quels projets sont prévus pour 2023 ?

Pierre-Marie Debreuille – En 2022, la signature d’un certain nombre de dossiers a été décalée. Par un effet de report, l’année 2023 devrait voir se conclure un nombre important de dossiers dans les domaines des infrastructures essentielles : transports, distribution d’électricité et réseaux d’eau. Par ailleurs, nous attendons aussi des projets dans le domaine de la construction navale et aéronautique.

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