Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 12,7
Capitale : Kigali
Devise : Franc rwandais (RWF)
Indicateurs économiques
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021: 5,7 % (estim.) ; 2020 : 0,2 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 2 160
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
A ce jour, l’économie rwandaise est dominée par les services qui représentent la moitié du PIB, dominés par le petit commerce. L’agriculture représente près de 35 % du PIB, et se caractérise par une faible productivité : elle représente le quart des exportations totales mais concentre l’essentiel de l’emploi. Enfin, l’industrie (18 % du PIB en 2019) s’appuie principalement sur la construction (40 %) et plus modestement le secteur minier (13 %) et la transformation agroalimentaire (11 %).
L’économie rwandaise se contracterait en 2020. Prévue à 2,0 % dans le World Economic Outlook (WEO) d’octobre et à 8,0 % avant la pandémie, la prévision de croissance pour 2020 a été révisée par le FMI à – 0,2 % lors de sa mission d’octobre. L’activité économique se redresse au 2nd semestre, notamment grâce aux mesures monétaires et de soutien à l’économie portées par le gouvernement, mais moins vite que prévu initialement. L’hôtellerie et la restauration sont particulièrement touchées par la crise (jusqu’à – 80 %). Le Fonds prévoit aussi un rebond plus timide en 2021 (5,7 % contre 6,2 % dans le WEO d’octobre).
Le maintien d’une croissance forte à long terme dépendra de la capacité du pays à relever les défis structurels. La stratégie nationale Vision 2050 ambitionne de faire du Rwanda un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2035 puis à revenu élevé d’ici 2050. Avant la crise, une croissance moyenne annuelle de 11 % aurait nécessaire sur les trente prochaines années pour atteindre ces objectifs. Les autorités souhaitent transformer le pays en un hub technologique, financier et d’affaires, pivot entre l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Toutefois, la faible taille du marché intérieur (12 Mhab) et l’enclavement du pays, exacerbé par le coût élevé des infrastructures (électricité la plus chère d’Afrique de l’Est) et une mauvaise connexion avec les pays de la zone du fait de la faible qualité des routes[1], posent, avec l’instabilité politique régionale, de fortes contraintes sur ce développement.
La pandémie pèserait pour 2,2 % du PIB sur les finances publiques pour l’exercice en cours, avec 1,4 % de moindres recettes, et 0,8 % de dépenses supplémentaires. Le déficit public, déjà revu à la hausse en février pour répondre aux dommages causés par de fortes pluies en début d’année, atteindrait 6,0 % du PIB sur 2020 contre 3,9 % précédemment. Les recettes domestiques s’établiraient à 20,1 % en 2020 contre 23,8 % en 2019, dû à une baisse des recettes issues des taxes (13,5 % du PIB contre 16,7 % en 2019). A moyen terme, elles seraient d’environ 21,0 %, contraintes par la baisse constante des dons, les bailleurs privilégiant de plus en plus les prêts concessionnels du fait de l’augmentation du PIB/habitant. En 2020, les dons devraient cependant augmenter, à 4,6 % du PIB (contre 4,2% en 2019). Les dépenses totales s’établiraient à 27,8 % en 2020 contre 28,8 % en 2019 et 26,4 % en 2018.
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 13,86
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 6,52 % (estim.) ; 2024 : 7 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2023)2 : 2 970
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 2,5 (+19,05 %)
Import : 3,9 (+8,33 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2022)3 :
1 – Chine 21 %
2 – Tanzanie 11,1 %
3 – Kenya 9,3 %
4 – Inde 9,3 %
5 – Union européenne 8,9 %
Exportations françaises 20234 : 0,037 Md EUR, +15,63 %
Indice de perception de la corruption5 : 49/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
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Mobilité
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Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », le Rwanda était classé au 88e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 83 h. ; coût 183 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (30 h. ; 110 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 74 h. ; coût 282 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (48 h. ; 121 USD).
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